« C’est grâce à la vaccination »
Ce que souhaite Jean Leonetti [ci-contre], le maire d’antibes, c’est que les Alpes-maritimes servent d’exemple !
« La décrue a commencé avant le confinement et le pic est arrivé après le couvre-feu », indique-t-il. Pour lui, pas de doute, « ce qui a changé, ce n’est pas l’efficacité du confinement et du couvre-feu, mais bien la vaccination »...
La preuve, dit-il, « Nice a toujours été beaucoup plus répressif qu’antibes et avec le taux d’incidence plus fort à
Nice on se rend compte donc que cela n’a pas eu d’influence particulière ». Et de marteler : « Il faut continuer à vacciner massivement et même accélérer et là on pourra espérer du mieux à la fin mai, rouvrir les terrasses et ensuite vivre une saison estivale à peu près normale, sans être non plus totalement insouciant ». Jean Leonetti poursuit : « En ce qui concerne le taux d’incidence, nous étions [sur le territoire de la Casa, la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis, ndlr] déjà nettement en dessous de la moyenne départementale et je me réjouis que le taux baisse pour tout le département, car on est tous interdépendants malgré les restrictions. »
Le maire d’antibes comprend que des allègements locaux du confinement
« ne peuvent être mis en place », en revanche, il demande qu’on « remette plus en exergue le couple maire-préfet. On peut imaginer par exemple un allègement des contraintes du port du masque à l’air libre, où l’on sait que les contaminations sont très très faibles ». D’autant plus sur sa commune, avance-t-il, « nous avons % de la population vaccinées, avec les contaminations spontanées on doit être à %» de personnes « immunisées ».