René Colomban : « On n’a rien de concret »
Rien. Il ne sait rien. À part les quelques infos qui circulent dans les médias.
« Je n’ai pas de retours de nos représentants. On ne sait rien de concret. On n’a que des espoirs », affirme René Colomban, le président du syndicat des plagistes de Nice. L’espoir de
« rouvrir les terrasses le plus vite possible et dans un premier temps ». Car, poursuit le boss du Blue Beach, sur la Promenade des Anglais, « qui dit terrasses, dit plages dans un second temps, puis la totalité de nos structures ». Il table sur une réouverture mi-mai. Il veut y croire. À tel point que, dès aujourd’hui, il entame le déblaiement des galets. Ensuite, il attaquera le montage de sa pergola.
« Comme ça, dès qu’on aura le feu vert, on sera prêt. Et on espère que ce feu vert arrivera le plus vite possible. Enfin le moins tard possible plutôt », sourit René
Colomban. Les annonces d’élisabeth Borne, ministre du Travail et de l’emploi, sur la possibilité d’embaucher dès à présent des saisonniers qui resteraient au chômage partiel jusqu’à la réouverture des établissements, ne le concernent pas directement. «J’ai CDI, je peux ouvrir rien qu’avec eux. Ensuite, j’ai quelques saisonniers qui reviennent tous les ans, je les enclencherai certainement dans les jours qui suivront l’ouverture », explique le patron des plagistes niçois. Qui conclut : «En revanche, pour certains établissements, ça peut-être bien pour anticiper et être prêts pour l’ouverture… En espérant, pour nous tous, que ces saisonniers restent le moins longtemps possible en chômage partiel ».