Nice-Matin (Cannes)

Écrivez-moi, je vous réponds

- Par Robert Yvon

Tous les jeudis, Bob se penche sur vos problèmes, grands et petits, et tente de vous apporter des solutions. Vous souhaitez lui faire partager vos coups de gueule et vos coups de coeur, pointer ce qui marche – ou pas – dans votre ville ? Une seule adresse : « Le courrier de Bob », Nicematin Antibes, 1 place Guynemer, 06 600 Antibes. Ou par courriel : antibes@nicematin.fr. Attention, il ne répondra pas aux courriers anonymes !

J’habite en face d’une verrue...

Bonjour Bob, je voudrais connaître le sort de l’immeuble emmuré de l’avenue de la Résistance, appelé The Australian bar. Quand je pose la question au service de l’urbanisme, on me répond par de la langue de bois. Je ne connais pas cette langue. Merci de m’éclairer. Car j’habite en face de cet édifice, et ce n’est pas très beau.

GENEVIEVE VOLPELIER

Bonjour Geneviève, Ma consoeur Marie-christine Abalain a eu l’occasion de traiter de l’avenir de l’australian bar, le 9 février. Elle rappelait alors la situation du bar. Je me permets donc de reprendre une partie de son article. L’australian Bar avait fait l’objet d’une liquidatio­n judiciaire et a fermé définitive­ment. C’était en 2018. Depuis, l’état général du bâtiment ne fait que se dégrader. En octobre 2019, un incendie s’était déclaré sur le site, déjà à l’abandon à l’époque...plus d’un an après, les poutres noircies sont toujours en place, ainsi que ce qui reste d’un arbre qui lui aussi avait brûlé... Alors quoi de neuf depuis cet article ? Un travail est engagé entre la direction de l’urbanisme, et les propriétai­res du bien afin d’aboutir à un projet qualitatif pour l’avenir du site. Ce projet, élaboré en collaborat­ion avec l’architecte des Bâtiments de France, s’organisera autour du maintien du bâtiment historique de l’australian Bar. Les bâtiments et les espaces d’accompagne­ment devront favoriser sa mise en valeur. Par ailleurs, cet établissem­ent a fait l’objet d’un signalemen­t de « squat » tout récemment. La police municipale a donc engagé la procédure d’évacuation, qui va prendre comme dirait Fernand Raynaud (un comique des années 60-70) « un certain temps ». S’agissant d’un bien privé : un courrier a été adressé au propriétai­re pour l’informer de cette situation (squat de la terrasse) et de convenir/coordonner avec elle des mesures à mettre en oeuvre. Ce dossier fait l’objet d’un suivi attentif de tous les services de la Ville. Voilà, vous savez tout.

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