Le retour du train de nuit Paris-nice reporté
C’est aujourd’hui que la liaison nocture entre Paris et Nice devait reprendre du service. Mais avec la crise sanitaire et les restrictions, il faudra encore attendre.
Après plus de trois ans d’absence, le train de nuit Paris-nice devait être de retour sur les rails dès aujourd’hui. Mais il faudra encore patienter pour voyager à bord du « train bleu ».
Vendredi dernier, le ministère des Transports et la SNCF ont fait savoir que cette remise en service était ajournée en raison de la crise sanitaire. « La ligne sera relancée quand on pourra voyager pour le plaisir », a déclaré en substance une porteparole du ministère. « Les billets seront remboursés ou échangés » ,a ajouté la porte-parole.
Le week-end de l’ascension ?
La SNCF a suggéré de relancer la ligne pour le pont de l’ascension, le 13 mai, mais aucune décision n’a encore été prise selon les deux parties. Une fois cette date fixée, le train reliera tous les jours, et dans les deux sens, les gares de Parisausterlitz et Nice-ville. Six autres gares sont desservies : Marseilleblancarde, Toulon, Les Arcs-draguignan,
Saint-raphaël-valescure, Cannes et Antibes. Départ de Paris à 20 h 30, arrivée à Nice 9 h 06. Ou, dans l’autre sens, départ de Nice à 19 h 16, arrivée à Paris à 6 h 55. Le train de nuit Paris-nice avait tiré sa révérence le 9 décembre 2017, en raison de son coût d’exploitation trop élevé, malgré la mobilisation de plusieurs associations d’usagers. Sur les huit liaisons nocturnes, seules Paris-briançon et Paris-rodez-latour-de-carol
avaient été maintenues. « Les trains de nuit représentent 25 % du déficit des trains d’équilibre du territoire alors qu’ils ne transportent que 3 % des voyageurs », avait argumenté en février 2016 le secrétaire d’état aux Transports de l’époque, Alain Vidalies.
Dans ce cas, pourquoi les remettre en service ? « Avec les enjeux écologiques et la pandémie qui redessine notre manière de voyager, le train de nuit a tout pour séduire », estime le ministre des transports Jean-baptiste Djebbari, qui a annoncé l’ouverture d’une dizaine d’autres lignes nocturnes d’ici à 2030.
. Le février, la SNCF avait ouvert la billeterie en proposant des billets à partir de euros pour un siège incliné, euros pour une couchette en seconde classe et euros pour une couchette en première classe.