Le billet L’alarme ou les larmes ?
Les Sharks d’antibes ne vivent pas une saison facile. Loin de là. Avec seulement 4 succès à leur actif en championnat, on est à des années-lumière du haut du classement et de la lutte pour la montée. Pourtant rien n’est perdu concernant le maintien mais le temps presse. Passés tout près d’une précieuse victoire à Denain, les coéquipiers de Vincent Amsellem vont devoir garder à l’esprit ce match lors de la réception de Nantes ce soir. Avec un seul objectif : gagner.
Le temps presse
Avec les renforts de l’intérieur Temidayo Yussuf (23 points à Denain) et plus récemment de Paulius Dambrauskas (18 points) à la mène, les Sharks ont peutêtre trouvé la solution pour décoller au classement. Il serait temps. L’inquiétude des supporters grandit, les White Sharks appellent même à un rassemblement le samedi 24 avril à 12 heures (pour la venue de Paris). Un succès ce soir face aux hommes de Jean-baptiste Lecrosnier pourrait apporter ce brin de confiance, essentiel pour faire pencher la balance du bon côté.
« On progresse, on s’améliore et nous avons de plus en plus de choses intéressantes dans le match. C’est à nous de faire les efforts supplémentaires pour « tuer » ce genre de match comme à Denain. On s’en rapproche
Ce soir à 20h à l’azur Arena, Sharks d’antibes (17e) - Nantes (12e). En direct sur lnbtv et Azur TV.
Le groupe des Sharks d’antibes : 1.Yussuf, 3. Amsellem,
6. E. Ca, 7. Pitard, 9. Tanner, 11. Maukner, 15. Loussaint, 19. L. Ca,
22. Wesley, 27. Pansa, 44. Dambrauskas, 95. Dimoke.
Entr. D. Goethals.
Silence, le bateau tangue. Pire : il coule. Mais il ne vaudrait mieux rien dire. Ou alors pas trop fort, sous peine de réveiller des dirigeants adeptes du " ça ira mieux demain. " Avancer masqués, mais surtout avec des oeillères. Faire fi des remarques et rester campés sur ses positions. Même quand le monument est en péril. Touche le fond mais creuse encore. Depuis des années, suiveurs et supporters alertent sur une situation alarmante. Celle d’un club en chute libre, à la perte d’identité et de valeurs. Autrefois souverain, l’olympique d’antibes inquiète et périclite. Un secret pour personne. Au fond, les dirigeants en sont peutêtre conscients. Reste à savoir pourquoi ils semblent si déconnectés de la réalité, louant à tort et à travers le soutien indéfectible des supporters. La défaite à Blois les a pourtant fait sortir de leur réserve, samedi dernier, soulignant une inquiétude grandissante au sujet de la " plaisanterie " antiboise.
Les anciens joueurs y sont aussi allés de leur commentaire. Bref, la situation se tend. Les White Sharks ont même appelé au rassemblement le avril. Derrière les écrans, la désolation laisse place à la consternation. Prochain stade : l'indifférence. Le point de nonretour. Le board assure, de son côté, que le club avance, se professionnalise.
La vitrine, elle, indique le contraire. Depuis le départ de Julien Espinosa, les coachs s’affairent pour trouver un équilibre mais rien ne vient. Ou par timides bribes. Il y a deux mois, Daniel Goethals a débarqué avec une volonté louable et un discours résolument volontariste. Pas de magie. Juste des idées et du boulot. Le dernier match à Denain laisse de l’espoir. Celui d’un groupe enfin armé pour lutter avec la Pro B. Il était temps ! Reste à tenir le rang. Faire le job et laisser L’OAJLP à sa place, dans un monde professionnel qui ne lui pardonne rien. Et ne se privera pas de l’envoyer en Nationale .
PROLIGUE