Vélo et customisation ? Il en connaît un rayon !
Récemment installé à Biot, Vincent Carbonnet officie sous l’alias Vince Spray Art. Créateur, il propose de personnaliser à la main des baskets de ville mais aussi des chaussures de cyclistes.
Sacrer le style des amoureux de la petite reine. C’est avec ce credo que Vincent Carbonnet saisit ses pinceaux. Installé depuis peu à Biot après avoir quitté Marmande (47), le créateur poursuit son activité sous l’alias Vince Spray Art. Autodidacte, ce père de famille concrétise son penchant de toujours pour l’art pictural en proposant aux particuliers de réaliser leurs idées. Et ce, à leurs pieds !
« Lorsque l’on fait du vélo, le choix est réduit : les chaussures sont de couleur unie. On a tous les mêmes », constate celui qui ne boude pas son plaisir lorsqu’il s’agit d’avaler les kilomètres de bitume. Après avoir dirigé des salles de sport avec sa moitié, ce dynamique jeune papa redouble de créativité pour vitaminer les souliers des athlètes.
« Tout est possible », résume-t-il en déclinant son sens de la minutie au gré des envies de ses clients : un hommage Forza italia avec le portrait de Marco Pantani, un clin d’oeil à la saga Star Wars ou encore une fringale 100 % gourmande avec des pâtisseries.
Pour les cyclistes, mais aussi pour les piétons
Réalisées à la main, ces customisations reprennent motifs, écritures, dessin selon le projet de chacun. Ce qui est le plus demandé ? « Souvent, j’intègre les prénoms des enfants. C’est quelque chose qui revient très fréquemment. » Une manière d’afficher son identité sur les cales. Et ce, avec un travail unique. Aucun modèle n’est similaire à un autre.
Oeuvrant sur commande, ce travail nécessite plusieurs heures de concentration et précision – selon les demandes. S’il personnalise également des modèles pour Arthur Serrieres, vice-champion du monde et champion d’europe de Xterra triathlon, il ne délaisse pas pour autant les petons des piétons.
« Je réalise aussi la même chose sur des sneakers, quelle que soit la marque », indique-t-il en reconnaissant – même s’il s’adapte à différents supports – avoir une préférence pour la matière cuir : « Le tracé est plus net, il y a moins de surprises. » Travaillant également à l’aérographe, il offre ainsi une palette qui n’a pour limite que l’imaginaire. Références manga anime, héros de dessins animés, animal préféré…
Montrant les adorables baskets de son petit bout, le peintre s’attendrit : « Évidemment je ne vais pas pouvoir faire du microdétail pour un bébé, mais ça se fait !
Comme pour un mariage aussi, avoir la touche “just married”, la date, pour la séance photo ou la soirée, c’est aussi un souvenir. »Le tarif ? « Cela dépend de ce que vous voulez. Le calcul est réalisé en fonction du temps passé. »
Pas question de faire de faux pas
Au jeu de l’originalité, tout est une question de savoir-faire, de patience et de technique. « Avant tout j’échange énormément avec la personne qui m’a fait la commande », indique le créateur qui désigne l’ordinateur à l’étage : « Ma femme Marine réalise les maquettes. Cela nous permet de savoir exactement ce qui est désiré. » Une fois établi, c’est parti ! En musique, sereinement, Vincent Carbonnet donne vie à des scènes, des looks, des oeuvres. Pas question de faire de faux pas : « Oui, il y a des produits pour “corriger” des petites erreurs. Mais ils peuvent abîmer la matière. Donc le but c’est de ne pas avoir à les utiliser. »
C’est donc ça une vraie pointure !