« Mon départ ? Je ne m’y attendais pas »
Limogé le 3 décembre, au soir de la défaite de Ligue Europa contre Leverkusen, Patrick Vieira s’était muré dans le silence. « Ça a été un moment difficile parce que, quand il y a rupture, il faut la digérer, » explique l’ancien coach du Gym dans un entretien publié par L’equipe hier. Morceaux choisis.
Je ne m’y attendais pas. Après, il y a une décision qui a été prise. Que je l’aie anticipée ou pas, que je l’accepte ou pas, que je la comprenne ou pas, les faits sont là. Ce qui est important pour moi, c’est d’avancer. (A propos des dirigeants) Tu leur en veux sur le moment. Quand on est viré, ça ne fait jamais plaisir. Sur le coup, il y a de la colère. Mais sur la durée, je ne leur en veux pas. Chacun est dans son rôle. (...) J’ai toujours pensé qu’existait l’unité dans le club. En tout cas, elle existait entre les joueurs et moi. (...) Ce qui me confirme que j’étais dans le vrai, ce sont tous les appels que j’ai reçus ensuite de leur part. »
«Je suis vraiment en phase avec le travail que j’ai accompli. Septième,
«Son départ Son bilan à Nice
cinquième, cette expérience en Coupe d’europe, c’est très positif. Le club avait trouvé une certaine stabilité pour continuer à grandir. Et je suis fier de cela. Des erreurs ? On commet des erreurs et j’en commettrai encore. Cela fait partie de la construction d’un entraîneur. Ce que je ne referai pas, par exemple, ou différemment, c’est la gestion de l’enthousiasme dans la communication après la deuxième saison. Je pense qu’il y avait un décalage entre les ambitions et l’effectif qu’on avait, oui. C’était à moi de mieux gérer cet enthousiasme. »
Son projet de jeu
« Sur la première et la deuxième année, je pense avoir tiré le maximum de mon groupe. Quand on parle de jeu, en général les gens zooment sur une période, la dernière. Moi, je regarde la globalité. On peut toujours faire mieux au niveau du jeu, il n’y a aucun doute là-dessus ! Si je regarde mes trente mois, je peux trouver des matchs ennuyeux. Est-ce qu’on aurait pu mieux joueur sur certaines périodes ? Oui, mais il y a aussi d’autres matchs où on a été très bon. (...) On ne peut pas dire qu’il n’y avait pas de style, de philosophie définis. »
Son avenir sur un banc
« C’est quelque chose qui m’anime. Cette envie d’être à l’entraînement, cette adrénaline sur le banc, je sais et je suis convaincu que je suis fait pour ça. Mon ambition est de faire une très belle carrière en tant qu’entraîneur. Je suis déterminé, j’en ai envie. Et on n’est qu’au début (rire). Je vais me donner les moyens de réussir. Comme joueur, je suis toujours allé chercher les choses, je me suis toujours battu. Ce sera pareil pour ce métier. Je vais aller chercher ce que je veux. J’ai envie d’aller au très haut niveau. Quand j’échange avec Arsène (Wenger) et qu’il me dit qu’il m’a observé et que je peux réussir, ce sont des choses qui me confortent dans l’idée que je suis fait pour ça. »
L’OGC Nice lance un appel pour l’association Enzo
Soutenue par L’OGC
Nice lors de la saison - dans le cadre de son programme « Enfants sans douleur », l’association Enzo fait appel à la solidarité des Niçois. Cette association cherche désespérément un local pour mettre en place un café récréatif destiné à des enfants en situation de handicap.
L’OGC Nice et Aurore, fondatrice de l’association et maman du petit Enzo, comptent sur vous. Vous avez des suggestions de local ? Merci d’envoyer un mail à mongymmafamille@ogc nice.com