HANDBALL PROLIGUE Le Cavigal méritait mieux
NANCY - CAVIGAL NICE : -
A Vandoeuvre, au Parc des Sports des Nations, Nancy bat Nice 34 à 32.
Mi-temps : 16-16.
Huis clos.
Arbitres MM. Bailly et Magnier.
Grand Nancy Métropole Handball. Gardiens : Jurisic (6/22, dont 1/4 pen.), Prévost (4/20, dont 0/3 pen.). Les buteurs : Curcic (6/8), Randriantseheno (4/7), Muller (4/6), Ogando (2/4, dont 0/1 pen.), Groff (2/3), Leyvigne (2/3), Marche (7/8), Ducreux (2/5, dont 0/1 pen.), Asgeirsson (4/9), Silva, Jurisic (1/1), Van Deik.
Cavigal Nice. Gardien : Gudjonnson (14/46, dont 1/1 pen.). Les buteurs : Crivelli (2/4), Rooba (5/6), Oppedisano (10/13, dont 6/7 pen.), Gaspari, Amigo Boada (5/10), Bardi (1/1), Limousin (1/4), Lopez (3/4), Bon (5/10), Diaz, Rossi (0/1).
Armés des meilleures intentions, les Azuréens ont longtemps fait douter leurs adversaires lorrains. Avant de céder dans le moneytime suite à un penalty manqué par Axel Oppedisano (/)… auteur jusque-là d’un match quasi parfait. Cruel.
Cette fois,
il faudrait vraiment
un miracle pour que le Cavigal accroche les premiers « play-offs » de son histoire ! D’autant plus frustrant que Dijon aura fait le « job » de son côté (en s’inclinant dans le même temps à Angers ; 27-24)… et les hommes d’asier Antonio le leur ! Cette fois-ci sans ironie aucune ! Car, on peut le dire, les Rouge et Noir sont passés tout près d’un petit exploit hier soir en Lorraine, cloués sur le fil dans le money-time, par une décevante équipe de Nancy qu’ils auront poussée dans ses ultimes retranchements. Première étape de ce chefd’oeuvre inachevé : une entame de match quasi parfaite marquée par les assauts d’un Joan Amigo Boada (5/10) intenable et les largesses d’une défense nancéienne aux abonnés absents.
De quoi donner d’entrée aux Azuréens un avantage confortable (1-5 ; 7e) qui allait d’ailleurs tenir une bonne partie de la première période… en dépit des nombreuses pertes de balles (neuf durant les 30 premières minutes ; quatorze en tout) qui allaient clairement freiner le décollage des Sudistes. Ceux-ci seront néanmoins parvenus à creuser un deuxième écart significatif (16-20 ; 34e), dès la reprise, avant de continuer à tenir en respect leurs hôtes jusque dans le… moneytime et son cruel tournant. À une minute de la sirène, le malheureux Axel Oppedisano – l’un des héros du soir (10/13, dont 6/7 pen.) – voyait ainsi son jet de 7 mètres repoussé par Jurisic (33-32). Un coup fatal pour les Niçois qui pouvaient quitter le parquet amer et le coeur plein de regrets.