Nice-Matin (Cannes)

Dépôts sauvages : la rue Bricka surveillée de près

- ROBERT YVON J. T. jtomatis@nicematin.fr

L’été dernier, cette rue de Juan cristallis­ait les tensions, notamment chez ses habitants. En cause, de nombreux dépôts sauvages qui venaient régulièrem­ent salir le décorum de cet axe routier à un jet de galet de la grande bleue.

Khera Badaoui Hugueninvu­illemin, adjointe au maire déléguée à l’entretien et à la mise en valeur du paysage urbain, indiquait alors que « parfois, ce sont les habitants eux-mêmes qui participen­t aux dépôts sauvages. Mais sans vraiment en prendre conscience. » Et soupirait : « Si tout le monde agit comme cela, imaginez juste l’état de nos rues… »

Une amende allant jusqu’à  euros

Depuis, si tout n’est pas encore parfait, l’élue assure « qu’il y a une nette améliorati­on depuis l’an dernier. Les services vérifient régulièrem­ent s’il y a des problèmes, notamment au niveau de cette rue. »

À l’approche de la saison estivale, la Ville compte tout de même mettre les bouchées doubles. « Même si les faits sont encouragea­nts, nous allons faire des efforts supplément­aires. Les services vont passer davantage dès la semaine prochaine, et ce avant et pendant l’été. On suppose que la période est propice, notamment avec les locations saisonnièr­es qui vont commencer. Beaucoup font le ménage et se débarrasse­nt d’encombrant­s en les déposant n’importe où. Or, ce n’est pas possible d’agir de la sorte. » Pour régler le problème, la Ville souhaite être visible afin de dissuader le plus grand nombre. « Sinon, il faudra sévir », conclut l’élue. Pour rappel, l’amende peut atteindre jusqu’à 1 500 €.

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(Photo Dylan Meiffret) La rue Bricka, sujette aux dépôts sauvages.

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