L’analyse des eaux usées confirme le recul de la pandémie
Le dernier rapport d’analyse des eaux usées de la Métropole niçoise confirme que l’épidémie recule. En effet, les prélèvements réalisés à l’entrée de la station Haliotis qui collecte les égouts de Nice et de 16 communes voisines montrent une stagnation du taux de portage du virus au sein de la population.
Des disparités selon les quartiers
Certes celui-ci est encore élevé, entre 1,2 et 4 % de la population infectée selon les projections des marins pompiers de Marseille. Toutefois le taux de copies/ml qui quantifie la présence du coronavirus dans les eaux usées s’établit désormais à 907. Pour retrouver un niveau aussi bas il faut remonter à la troisième semaine de janvier (1).
La guerre contre le virus est toutefois loin d’être gagnée. D’abord parce que sa présence est restée stable au cours des deux dernières semaines et peut à tout moment repartir à la hausse. En outre ces analyses traduisent une situation toujours très contrastée d’un quartier à l’autre. Alors que la présence du coronavirus est désormais modérée, voire faible, à l’ouest de Nice, à Fabron, à Carras, dans le centre-ville ou le Port, des niveaux encore très élevés sont en revanche constatés à Bon Voyage, Las Planas et Gambetta. 1- Un niveau similaire avait été constaté mi-février mais les analyses avaient alors été faussées par de fortes pluies qui avaient dilué artificiellement la présence du virus dans les égouts.