FAIT DIVERS
Le tribunal correctionnel de Nice s’est rangé aux arguments de la défense et vient de relaxer le praticien. La patiente se plaignait, en arrivant au cabinet, d’avoir mal et d’avoir des pertes de liquide. Le médecin avait d’abord procédé à examen échographique. Estimant qu’il s’agissait d’une urgence avec un risque d’accouchement prématuré, il avait enfilé des gants pour vérifier le col. Un examen qui n’avait duré que quelques secondes.
Le parquet avait requis trois ans de prison avec sursis
Le parquet, s’appuyant sur l’avis de spécialistes, estimait que ce médecin n’étant pas gynécologue, il n’avait pas à pratiquer un toucher vaginal. C’était l’argument central de Me Jean-raphaël Demarchi, l’avocat de la patiente partie civile, absente lors des débats, lundi 12 avril.
Un geste médical
En réponse, Me Jean-louis Deplano avait martelé qu’il s’agissait d’un geste
Le 12 avril, K., un jet-setter de 51 ans, décorateur, comparaissait libre devant le tribunal correctionnel de Nice pour répondre « d’homicide involontaire » de Julien, un étudiant en Droit de 23 ans. Le parquet lui reprochait d’avoir provoqué involontairement la mort de son jeune amant en lui ayant fourni de la cocaïne et de la MDMA. L’aprèsmidi du 23 juin 2018 dans une luxueuse villa d’eze avait été fatale à la victime, qui, contrairement à K., n’avait pas l’habitude de se droguer.
Lors du procès, le parquet avait requis deux ans de prison dont un an ferme. La procureur avait estimé que le prévenu avait joué un rôle majeur en délivrant une surdose de drogue. Il avait notamment confectionné « un parachute », de la drogue chimique sous forme de pâte emballée dans un papier. S’est-il trompé dans le dosage ? La déshydratation de la victime et la chaleur, ce jour-là, ont-ils joué un rôle délétère ? La procureur a médical sans la moindre connotation sexuelle. La défense répondait ainsi aux lourdes réquisitions estimé que K. était pleinement responsable des conséquences. Me Bernard Ginez, dans sa plaidoirie en défense, avait critiqué le retard des secours, qui ne pouvait être imputé à son client. Le pénaliste niçois regrettait qu’on considère à tort K. comme un dealer alors que justement, le dealer était absent du procès.
Dix-huit mois de prison, obligation de se soigner
Après avoir mis le jugement en délibéré, le tribunal vient de rendre sa décision : K. est reconnu coupable à la fois d’homicide involontaire, d’acquisition, d’usage et de cession de stupéfiants. Il a été condamné à dixhuit mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans. Deux obligations lui sont faites : se soigner et indemniser la famille du défunt. du parquet qui avait requis trois ans de prison avec sursis et une interdiction d’exercer contre
Le faux client agresse deux chauffeurs de taxi à Nice età Cannes : deux ans et mois de prison
Le octobre dernier, il est presque minuit, lorsque A., artisan taxi, prend en charge un client sans bagage, au terminal de l’aéroport de Nice. Destination : le centre-ville de Cannes. Alors qu’un incident mécanique oblige le chauffeur à sortir de l’a en direction de Biot, le client menace le chauffeur de lui trancher la gorge avant de s’installer au volant et de s’enfuir avec la Toyota Avensis du taxi, dérobant au passage sa recette et deux portables.
Scénario similaire le octobre, au départ de la gare de Cannes.
W., un autre taxi prend en charge le même homme à bord de sa Mercedes Classe E. Quelques kilomètres plus loin, à Théoule, il est menacé et se fait voler son taxi. Quelques jours plus tard, la Toyota est retrouvée par la police. Les enquêteurs relèvent des empreintes ADN qui désignent Farid Linoubli, un habitant de Draguignan de ans bien connu des services de police. Il compte onze mentions à son casier judiciaire, notamment ce médecin expérimenté au passé irréprochable. pour violences, délits routiers et escroquerie. En surveillant le domicile familial du suspect à Draguignan, la Mercedes est repérée. L’homme l’a vendue à son propre frère, H. ! Celui-ci sera appréhendé sur place, pour recel. Farid se constituera prisonnier quelque temps plus tard.
Présentés lundi devant le tribunal judiciaire de Grasse, les deux frères tentent de se justifier. L’acheteur du taxi ne pensait pas que la voiture était volée. Farid Linoubli explique avoir replongé dans la drogue et avoir perdu son travail à cause de la Covid-.
Pour le procureur, le frère ne pouvait ignorer l’origine délictueuse du véhicule.
Concernant Farid Linoubli, elle souligne qu’il s’agit de fait graves pouvant relever d’une Cour d’assises et qui ont été correctionnalisés. Elle requiert mois de prison avec sursis pour H. et ans, dont un avec sursis à l’encontre de Farid Linoubli.
Farid a finalement été condamné à ans et mois de prison avec maintien en détention, son frère à mois avec sursis.
Deux adolescents ont été présentés au juge des enfants, vendredi dernier à Nice. Ils sont soupçonnés d’avoir harcelé et frappé un autre lycéen.
Mi-février, celui-ci est attendu à la sortie des cours par des ados désireux d’en découdre. Son père vient le chercher, lui évitant ainsi le piège. Mais le lendemain, les agresseurs l’interceptent alors qu’il attend le bus. Et le frappent.
Les explications se prolongent dans une ruelle voisine. Humiliations verbales, tentative d’extorsion, coups encore. Tout ceci filmé, avec menace de diffuser la scène sur les réseaux sociaux. Un témoin providentiel intervient et met fin au supplice. Les agresseurs menacent la victime de représailles si elle dépose plainte. Le malheureux n’en dort plus, ne vient plus au lycée, finit par changer d’établissement. Tel est le scénario retracé par les enquêteurs de la sûreté départementale. La brigade des atteintes aux personnes a interpellé les deux harceleurs présumés. Elle les a présentés à un juge pour enfants en vue d’une mise en examen.
NICE
C.C.
Vendredi dernier, à Nice, un policier municipal a été menacé de mort et outragé par le fils de son voisin suite à une procédure à leur encontre pour vol avec violences et à une amende pour nonrespect du couvre-feu. Le mis en cause et son père ont été interpellés et placés en garde à vue.
À l’issue de leur garde à vue, les deux individus ont été déférés devant le tribunal judiciaire de Nice.
C.C.