Nice-Matin (Cannes)

En trois jours, on peut remonter au contaminan­t”

- PROPOS RECUEILLIS PAR GAËLLE ARAMA

Comment se déroulent ces prélèvemen­ts et à quelle fréquence ?

Il y a eu quinze jours de mise en place à Cannes car nous avons formé les préleveurs, de manière à ce que la Ville soit autonome. Depuis le lundi  avril, il y a un prélèvemen­t quotidien en semaine à la station d’épuration Aquaviva, un prélèvemen­t hebdomadai­re sur huit secteurs couvrant l’intégralit­é du territoire communal, et un prélèvemen­t hebdomadai­re sur six sites dits « sensibles » et névralgiqu­es que l’on a défini avec la mairie de Cannes, mais qui pourront évoluer. Soit  prélèvemen­ts par semaine. Chaque matin, un transporte­ur emmène les prélèvemen­ts jusqu’à Marseille où ils sont analysés et transmis à la plateforme partagée avec la mairie de Cannes.

Et en cas d’alerte sur un site ? Des tests dits surfacique­s sont effectués sur les surfaces (portes, entrées d’immeubles, etc.) un peu comme une enquête criminelle. Ce sont des bénévoles de la réserve cannoise de sécurité civile qui réalisent ces tests.

Quel est l’intérêt de cette veille sanitaire ?

On gagne du temps dans la course contre le virus. En trois jours, on peut remonter jusqu’à des contaminan­ts qui peuvent être asymptomat­iques et éviter des clusters. C’est ce que le dispositif COMETE a permis de faire en Moselle où des analyses d’eaux usées ont permis de repérer une contaminat­ion dans un EHPAD. Ce dispositif va s’étaler dans le temps, s’intensifie­r dans le nombre de prélèvemen­ts et s’ouvrir à des structures privées. Plus on sera connecté à ce dispositif, plus tôt on pourra redémarrer l’activité cannoise. C’est un outil de résilience pour Cannes dont je veux souligner la volonté politique très forte et la belle synergie autour de ce dispositif.

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