De la Belgique à votre bras,
Bienvenue dans les coulisses du pôle pharmacie-stérilisation de l’hôpital L’archet, centre névralgique de la vaccination dans les Alpes-maritimes.
Longtemps dispensée au comptegouttes, l’immunité collective gagne peu à peu du terrain. La couverture vaccinale des Alpes-maritimes a dépassé les % cette semaine. On vaccine désormais bel et bien « matin, midi et soir ». Mais derrière l’injonction présidentielle, c’est une incroyable logistique de l’injection qui s’est mise en place. Le CHU de Nice en est le centre névralgique. Avant de finir dans le deltoïde (un des muscles de l’épaule) des Azuréens, l’essentiel des vaccins passe par les réfrigérateurs du pôle pharmacie-stérilisation de l’hôpital L’archet. Établissement pivot de la campagne vaccinale dans le département, il a distribué très exactement doses depuis le janvier dernier. Le Dr Rémy Collomp tient les comptes au jour le jour. La traçabilité s’effectue à l’heure près. La chaîne du froid est surveillée grâce à des sondes connectées avec la Belgique. «Il y a un double contrôle systématique », explique Gwenaëlle, l’une des deux préparatrices du service. « Notre priorité est d’éviter les pertes et d’optimiser les doses », insiste le Dr Rémy qui vieille sur cette chaîne logistique. « Les jours de pointe, nous distribuons jusqu’à doses à près de établissements à travers tout le département. Tous les vaccinodromes, les cliniques et les hôpitaux, les Ehpad... se fournissent à L’archet. » Les derniers kilomètres se font parfois en hélicoptère lorsqu’il s’agit de livrer Tende. Voici l’itinéraire d’un vaccin qui commence souvent en Belgique...