La fusion s’organise entre deux librairies antiboises
Comic Strips Café et Masséna deviennent « Dernier rempart ». Les mangas et les jeux s’installent avenue du 24-août. La BD, la littérature et la papeterie restent avenue Soleau.
C’est la fin d’une histoire pour la librairie Comic Stips Café, qui opérera sa mutation dès ce samedi. Spécialisée dans la bande dessinée depuis 1990, elle avait été reprise par une équipe de passionnée des bulles et du dessin. Son gérant, Laurent Parez, cherchait depuis quelque temps à s’agrandir, à changer de cap. Mais pas complètement, non plus. Sa rencontre avec Jérôme Dugast, libraire à Masséna Antibes, avenue Robert-soleau, lui a permis de concrétiser un rêve commercial : fusionner les deux espaces en une seule et même enseigne : Dernier rempart.
Fusion dès samedi
Une fusion qui sera effective à partir de ce samedi. Le public aura désormais le choix. Avec deux accès, dans l’avenue Robert-soleau, l’un vers la BD et l’autre vers la littérature grand public et à la papeterie. Du côté de l’avenue du 24-Août, l’ex Comic Strips Café deviendra le temple des jeux de société et des mangas (livres et figurines). Le temps de réussir sa mutation, la boutique sera fermée jusqu’au 3 mai.
Toute l’équipe conservée
« Nous opérons une fusion avec Comic Strips Café comme nous l’avions imaginé depuis quelque temps par souci de pérennisation de nos activités respectives , souligne l’ancien gérant de Massena-antibes, Jérôme Dugast. Notre offre généraliste et en particulier la littérature actuelle ne sera en aucun cas diminuée et le coin papeterie sera réorganisé. De même nous allons repenser nos locaux pour offrir une entrée réservée aux bandes dessinées, ajoute-t-il. Nous n’abandonnerons pas nos festivals, et notre offre BD, ni nos dédicaces, mais tout se passera avenue Robert-soleau », explique Laurent Parez, le nouveau gérant des deux boutiques. Il s’appuiera sur les connaissances de toutes ses équipes qui ne bougeront pas. « Il n’y a aucun licenciement dans notre démarche. Tout le monde reste dans notre projet. Il y aura même une embauche dans le domaine du jeu et peut être plus si besoin. Nous voulions simplement préserver nos librairies et nous unir pour construire à Antibes des passerelles entre la BD, les sciences humaines, la littérature classique et le reste », conclut Laurent Parez.
Ce dernier reconnaît avoir vécu avec Comic Strips Café une très belle aventure.
« Tous les grands noms de la BD sont venus chez nous, comme Zep, Tebo, ou Tarquin, Achde... Ils nous ont laissé de très beaux souvenirs sur notre livre d’or. Nous espérions pouvoir accrocher les principales dédicaces sur les murs de Dernier Rempart. En tout cas, l’histoire va continuer. Différemment, mais elle va continuer...» Et c’est bien là l’essentiel.