Félicie Monge, fringante centenaire
Averse le matin et rayon de soleil l’après-midi, champagne et choux à la crème, pour célébrer les cent printemps de Félicie Monge. La pétillante résidente des Jardins de Saint-charles, était entourée de beaucoup de fleurs mais surtout de Sacha et Louise, ses deux arrièrepetits-enfants. Enjouée et presque malicieuse devant son énorme gâteau, Félicie a répondu au joyeux anniversaire, en chantonnant Nissa la bella. Une gaîté qui va bien à l’élégante dame. « Toujours souriante, conviviale, très positive et ouverte », la décrit Caroline Baillie la directrice de l’ehpad. « C’est une pensionnaire qui depuis qu’elle est arrivée il y a moins de deux ans, n’hésite pas à aller vers les gens et de l’avant, en laissant toujours de côté le négatif. » Loulou, comme on la surnomme, est née le 21 avril 1921, à Grasse, où son père travaillait dans une usine de parfum. Élevée par sa maman, entre un grand frère et une petite soeur, elle se souvient dans sa jeunesse « des grandes vacances passées à cueillir les roses de mai et le jasmin. » Elle s’est ensuite mariée à un cuisinier de profession « mais peintre de passion » avec qui elle a eu deux filles,
Monique et Félicia. Attachée à sa région, la centenaire aime les voyages et découvrir d’autres horizons – notamment avec l’association Escapade Valbonne. Elle a notamment pratiqué le yoga jusqu’à ses 96 ans et elle adore toujours autant les mots croisés ou fléchés, les sudokus et la lecture.