Le centre de vaccination déménage à l’eco’parc
À Mougins, ce nouveau et plus grand centre de vaccination accueille les Mouginois et Mouansois de plus de 60 ans (ou plus de 55 ans avec comorbidité) et le personnel municipal.
Ouvert depuis le mois de janvier, le centre de vaccination de l’hôpital Arnault-tzanck a permis de vacciner près de 8 000 Mouansois et Mouginois ainsi que les professionnels de santé. Avec l’augmentation croissante des doses allouées et l’élargissement du public éligible à la vaccination, le site de l’eco’parc s’est imposé.
Bientôt les moins de ans
« On commençait à être un peu à l’étroit, soulignait le maire de Mougins, Richard Galy. Maintenant, l’approvisionnement se fait de façon beaucoup plus importante. Jusqu’à la semaine dernière, on était à 850 vaccins par semaine. Cette semaine, on est à 1 000, et la semaine prochaine on sera à 1 200 vaccins. Je pense qu’assez rapidement, dans deux ou trois semaines, on va passer à 1 500 vaccins par semaine. » Avec ses trente postes de vaccination, l’eco’parc permet de répondre aux besoins de montée en puissance de la campagne vaccinale.
Près de cinquante médecins et infirmières se relaient chaque semaine pour assurer le fonctionnement du centre, avec l’aide d’une quarantaine de personnels ou bénévoles des communes de Mougins et Mouanssartoux. « Les personnes de plus de 75 ans ont commencé à être vaccinées, suivies des plus de 65 ans avec comorbidités et maintenant les personnes de plus de 55 ans, précise Richard Galy. Mimai, je pense qu’on va pouvoir descendre en dessous de la barrière des 50 ans. Grâce à l’approvisionnement supplémentaire, on va pouvoir aussi vacciner les personnels municipaux prioritaires, ceux qui sont au contact du public : personnel des écoles, des cantines, enseignants, policiers... »
« Pour les autres »
Les personnels de santé avaient été les premiers à être vaccinés, dont le maire Richard Galy. « Il était important que je me vaccine par rapport à ce que je peux transmettre comme virus, soulignait-il. L’importance de la vaccination, ce n’est pas simplement pour soi, c’est surtout pour les autres. J’insiste absolument là-dessus. » Pour le maire de Mouanssartoux, Pierre Aschieri, la vaccination est primordiale. « On a tout de suite fait une demande à la préfecture pour ouvrir un centre de vaccination, rappelait-il. Cela n’a pas été possible car il fallait ne pas multiplier les centres mais les regrouper et les mutualiser. On a proposé un accompagnement individualisé auprès des personnes les plus fragiles. L’idée est d’apporter notre contribution pour accélérer la vaccination. »
Une coopération entre les deux villes pour un maximum d’efficacité. «Il n’y a pas d’attente, observe Philippe Chotard, directeur général adjoint de la ville de Mougins. Il y a vraiment une fluidité de fonctionnement. Il faut compter, entre l’entrée et la sortie du centre, 25 à 30 minutes, dont 15 minutes d’attente post-vaccination pour vérifier que tout va bien. » « Grâce au parcours de circulation, c’est plus fluide », estime Pascale, infirmière. On a un questionnaire, on parle aux gens, on les accueille. On peut prendre les gens depuis leur arrivée, à la fin de la vaccination, c’est rassurant .» Le jeune policier municipal, Antony Maccario, s’est fait vacciner hier : « C’est important d’être vacciné car je côtoie énormément de personnes dans mon quotidien, notamment dans les écoles et collèges. Je le fais pour protéger les autres. » Grâce à la collaboration des personnels de la Mairie de Mougins, des professionnels de santé libéraux de la Communauté Professionnelle de Territoire de Santé Pays d’azur et des professionnels de l’hôpital Privé Arnault-tzanck Mougins.