Nice-Matin (Cannes)

LIGUE  OM : Longoria dit tout

Le président marseillai­s a balayé hier l’actualité de son club et de la Ligue 1, lors d’une conférence de presse organisée au Stade Vélodrome.

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Favorable à un championna­t à 18 clubs, lucide sur les difficulté­s économique­s du foot français, rassurant sur le dossier Milik, optimiste sur ceux des prolongati­ons de Thauvin ou Amavi : deux mois après sa désignatio­n en remplaceme­nt de Jacques-henri Eyraud, l’espagnol Pablo Longoria a passé en revue tous les sujets ayant trait à L’OM.

Deux mois après votre nomination, comment vivez-vous cette fonction ?

C’est un changement. Je dois remercier Frank Mccourt, d’être le président du club.

C’est un privilège et une responsabi­lité. On a mis le football au centre du projet. ’ai eu besoin de temps pour trouver l’équilibre entre la fonction du président, le fonctionne­ment du club et les missions sportives.

L’OM pourra-t-il conserver Arkadiusz Milik ?

Sur la question Milik ou les questions sur le mercato, il est difficile d’avoir des décisions catégoriqu­es.

Pour Milik, c’est un prêt avec obligation d’achat avec un paiement échelonné. Il est quasiimpos­sible que Milik retourne à Naples. On a le contrôle sur la suite du dossier Milik. Pour un transfert, il y a trois parties, le joueur, le club vendeur et le club acheteur. Le joueur est content d’être ici, mais dans le marché, tout est ouvert surtout avec un joueur comme Milik...

Quid des dossiers Thauvin et Amavi ?

Pour Thauvin et Amavi, on continue de discuter avec eux, c’est plutôt positif. La situation est compliquée pour les fins de contrat. Le timing des prolongati­ons, des prêts et des transferts va être différent.

Que pensez-vous d’une Ligue  à  clubs ?

On joue beaucoup de matchs, les joueurs sont les acteurs les plus importants et la tendance sera à la réduction du nombre de joueurs dans un effectif. Le futur du foot passe par une réduction du nombre de matchs dans un championna­t. Une réduction du nombre d’équipes peut être une solution pour baisser le nombre de rencontres. Il y a  clubs en Italie ou en Allemagne. Le débat est ouvert partout sauf en Angleterre.

La vente du club ?

Le propriétai­re est venu ici, il a fait un communiqué, il a parlé aux groupes de supporters. Il dit que le club n’est pas en vente.

Il y a des gens qui veulent déstabilis­er le club. Le club n’est pas à vendre.

Quelle est la situation financière de L’OM ?

Quasiment tous les clubs sont en difficulté. Le football français est dans une situation délicate. Il y a de l’insécurité. J’apporte d’ailleurs tout mon soutien aux salariés de Bordeaux.

La situation est difficile à gérer mais nous avons un propriétai­re très solide financière­ment.

Quelle sera l’enveloppe pour le mercato ?

Ce n’est pas le moment de demander des moyens au propriétai­re. On doit faire du football avec nos possibilit­és. Si on a  millions d’euros, il faut faire avec cette somme. La question est :

« Comment faire du football avec ce que nous avons à dispositio­n ? » Je considère la vente d’un joueur comme une possibilit­é. C’est important de bien investir l’argent après. Il faut être intelligen­t et créatif.

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On a le contrôle sur la suite du dossier Milik ”

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L’OM n’est pas à vendre ”

Quels sont les profils recherchés ?

On doit construire un effectif avec de nouveaux joueurs dans beaucoup de positions. Il faut donner des profils adaptés avec le jeu du coach. On travaille beaucoup pour le mercato. Des noms vont sortir dans la presse. On va faire un mix entre joueurs expériment­és capables de supporter la pression et des jeunes.

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(Ph. AFP)

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