Nice-Matin (Cannes)

« Ici, j’ai tous mes repères »

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La question de votre avenir va forcément se poser cet été.

Comme je l’ai déjà dit, je me sens très bien à L’AS Monaco. C’est mon club formateur, j’ai tous mes repères ici. Je ne suis pas forcément pressé de partir. Mais dans le foot, on ne sait jamais. Je continue ma progressio­n ici. On verra ce qui arrivera.

Il y a des championna­ts qui vous attirent un peu plus ?

(Il rit et insiste) Je le répète mais je me sens très bien à Monaco. Après, bien sûr, il y a des championna­ts qui font rêver beaucoup de footballeu­rs : l’angleterre, l’allemagne, l’espagne. Pourquoi pas y jouer un jour.

Comment garde-t-on les pieds sur terre quand on est courtisé par des grands clubs comme Manchester United ?

Ce n’est pas dur. Déjà car ce n’est pas moi qui mets l’argent. Moi, j’ai juste à répondre présent sur le terrain, à rester humble et concentré. Et puis je suis très bien entouré.

En plus de cette fin de saison excitante avec Monaco, se profilent aussi l’euro et les JO avec les Espoirs...

Oui, ça achèverait une incroyable saison. Mais vu la concurrenc­e, j’ai conscience que la sélection passera par de bonnes performanc­es en club, je suis hyper concentré sur Monaco pour le moment.

Votre place dans le vestiaire monégasque ?

Je suis l’un des plus jeunes, donc j’écoute tout ce qu’on me dit, je prends tous les conseils qu’on me donne. Je suis quelqu’un de simple, de positif.

Le joueur qui vous impression­ne le plus à Monaco ?

Sur le terrain, Cesc. On sent qu’il a un vécu de dingue. On dirait qu’il connaît toutes les situations par coeur. Je suis toujours en train de lui poser des questions. En dehors, Benjamin Lecomte et Ruben Aguilar. Ils travaillen­t comme des fous. Ils sont toujours là une heure avant l’entraîneme­nt.

Dans la vie, qui est Benoît Badiashile ?

(Il sourit). C’est quelqu’un de très souriant, de très calme, de très casanier aussi (rires). Je ne fais pas grandchose de mes journées. J’aime m’amuser, profiter de ma famille et de mes amis.

Vous imaginiez en être déjà là à  ans ?

Pas trop. Je ne me projetais pas énormément. Je savais que je pouvais un jour jouer au haut niveau mais peutêtre pas si tôt.

Le défenseur qui vous inspire ?

Samuel Umtiti. Malheureus­ement depuis sa blessure au genou, ça se passe moins bien pour lui, mais avant ça... Quel joueur. Je regarde souvent des vidéos de lui pour m’inspirer de sa façon de relancer ou de se placer.

L’attaquant sur qui c’est très dur de défendre ?

(Il réfléchit). Kylian Mbappé. Si tu défends trop près, il prend la profondeur. Si tu es trop loin, il peut se retourner, donc c’est très compliqué. Contre lui, la moindre saute de concentrat­ion peut être fatale. Quand il part, tu ne le revois plus.

Quand Schneiderl­in

(OGC Nice) dit qu’il ne veut pas que Monaco soit champion, cela vous inspire quoi ?

(Surpris). Il a dit ça ? Il pense ce qu’il veut, je n’ai pas de commentair­e à faire.

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