La Frayère : le parking du Caroubier rénové et privatisé
Cannes Dans le cadre du projet de rénovation urbaine du quartier à 34 millions d’euros, un parc de stationnement modernisé a été inauguré vendredi par Logirem et l’agglomération.
Les habitants des résidences Sainte-jeanne, quartier de La Frayère, à Cannes, ont pris possession d’un parking rénové et privatisé qui a été inauguré ce vendredi par David Lisnard, maire de Cannes et président de la communauté d’agglomération Cannes pays de Lérins, ainsi que Fabienne Abecassis, directrice générale de Logirem, bailleur.
L’ancien parking public vétuste, squatté et gratuit, ainsi que les box privatifs adjacents, ont laissé la place à 81 aires de stationnement : 66 privatives et payantes (15 euros par mois) et quinze publiques, dont trois réservées aux automobilistes à mobilité réduite et 8 aux deux-roues, entre le chemin des Buissons Ardents et le chemin des Caroubiers. Un bassin de rétention de 30 m3, 57 m2 d’espaces verts et la possibilité d’implanter prochainement 16 postes de rechargement électrique complètent ce nouvel équipement.
« Aujourd’hui, on paie pour l’insécurité »
Cet aménagement, sécurisé par une surveillance vidéo et réalisé par le bailleur social Logirem (736 000 euros), ne faisait cependant pas l’unanimité des habitants présents à l’inauguration :
« Avant, c’était gratuit. Aujourd’hui, on paie pour des places, certes privatisées avec des arceaux, mais le parking n’est pas clos. Il est déjà squatté et une des barrières amovibles a déjà été cassée », assurait une habitante de ce quartier de la Politique de la Ville, qui fait l’objet d’un vaste projet de rénovation urbaine à 34 millions d’euros, supporté par la communauté d’agglomération Cannes pays de Lérins et la Ville de Cannes.
« Aujourd’hui, on paie pour l’insécurité », disait une autre.
La place à euros par mois
Pour Fabienne Abecassis, comme pour David Lisnard, « toute amélioration à un coût et celui-ci a été revu à la baisse pour les occupants. La place de parking devait être louée à 25 euros par mois, notait la directrice générale de Logirem. Et nous apportons, en concertation avec les résidents, un plus au quartier, ajoutait le maire. C’est de ça dont il faut se réjouir. »