Sept oratoires référencés
Cabris Dans le cadre de la mise en valeur du patrimoine vernaculaire, la Ville a répertorié les oratoires sur le territoire de la commune. Ils seront restaurés par les Compagnons du patrimoine
Dans le cadre de la mise en valeur du patrimoine vernaculaire initié par la mairie, Bénédicte Bedel, conseillère municipale, s’est attelée à répertorier les oratoires sis sur le terroir cabrienc. « Nous avons comptabilisé sept monuments, certains se trouvant dans des propriétés privées mais accessibles aux visiteurs intéressés par ces éléments du passé. »
Un témoignage du passé
Autrefois, les paysans qui travaillaient leurs terres n’avaient pas le temps d’assister aux offices. Ainsi, en rentrant chez eux, ils s’arrêtaient un instant devant l’oratoire se trouvant sur le chemin du retour. Souvent situés sur le bord des routes, en haut d’une colline ou sur la limite entre deux communes, les oratoires témoignent de la foi populaire, à une époque où la religion scandait le quotidien des hommes. L’un d’entre eux est dédié à Saintpandoise, qui fut longtemps l’objet d’une polémique.
Considéré comme apocryphe en 1736, par le prélat Mgr d’anthelmy, il est reconnu à la suite des travaux du chanoine Bailet qui assimile alors le saint par déformations linguistiques à travers le latin, le provençal et la retraduction en français, à Saint-pardoux de Guéret. Mgr Paul Rémond, évêque de Nice rétablit alors son culte comme patron secondaire.
Situé à proximité d’un ancien prieuré de Lérins l’oratoire se trouve sur le chemin de Stramousse.
Les autres monuments sont : Saintclaude, sur le chemin du Migranier, un édicule sans titulaire s’élève sur le chemin de la Prouveresse, Notredame sise dans une impasse, toujours sur le chemin de Stramousse, Saint André et Sainte-agathe au croisement des chemins du Peyasq et des Pradons.
Tous ces oratoires seront restaurés par les Compagnons du patrimoine qui viennent de réhabiliter le monument aux Morts du Village.