Des champions pas comme les autres
Sur les matches disputés depuis les quarts de finale, six fois, le verdict se joua sur la dernière action au buzzer... Cette équipe a un truc à part, un grain de folie, un mental de fou.
Une Roca Team rentrée dans la légende.
Dee Bost : ans, né à Concord en Caroline-du-nord (USA). Le capitaine. Il a commencé par un money time catastrophique sur le match des quarts face à Buducnost. Il s’en est relevé avec la volonté d’un révolté. A Kazan, il a été royal, exemplaire. Plus personne n’osera dire qu’il n’a pas l’étoffe d’un chef.
Robgray:ans,néàforrest City en Caroline-dunord (USA). Boulogne-levallois n’en voulait plus. Pas collectif, soi-disant. Il est arrivé fin octobre sur le Rocher et sous les ordres de coach Z, a révolutionné le jeu offensif de la Roca Team. Un talent de malade, un lutin shooteur digne de Steph Curry à l’échelle européenne. Elu MVP des demies et des finales, on se demande comment L’ASM va faire pour le garder en fin de saison.
Mathiaslessort:ans,né à Fort-de-france (Martinique). En début de saison, Monaco a utilisé l’argent du transfert express de Stimac en Chine pour s’offrir l’international français. Un coup fumant. Monaco n’avait jamais eu un pivot de cette envergure. Une force de la nature incroyable. Elu meilleur intérieur de la compétition, il a fait peur à toute l’europe et a sorti des prestations dantesques. Prochain rendez-vous international : les JO avec les Bleus au Japon.
Marcosknight:ans,néà Rentz près d’atlanta (USA). Un menhir. Meilleur rebondeur des finales du haut de son ,m, il l’a joué à la Charles Barkley. Garçon pieux, un peu secret, Monaco n’avait peut-être jamais connu un combattant de cette espèce. Il a commencé sa carrière en Europe en D allemande. Un mystère.
Mais que faisait son agent ?
J.J. O’brien : ans, né à Rancho Cucamonga, Californie (USA). Le type le plus posé et adorable de la terre, c’est lui qui a assassiné Kazan à secondes de la fin. ça ne pouvait être que lui : J.J. ne tremble jamais. Un style old school, des fondamentaux à l’ancienne, pas un tatouage sur le corps, mais quel joueur, quel talent... On ne serait pas étonné qu’il finisse président des Etats-unis.
Rudy Demahis-ballou : ans, né à Rouen. L’an passé, il jouait en N (D) au centre fédéral. Coach Z en a fait un titulaire du de départ en Eurocup. Un conte des fées incroyable. Des jambes de feu et déjà beaucoup d’intelligence.
Abdoulayendoye:ans, né à Dunkerque. La NBA ne l’a pas choisi à la draft en octobre dernier. En échange, Abdou a su séduire coach Z et a grandi de plusieurs étages. Il n’est plus le grand espoir de Cholet mais un garçon décisif au plus haut niveau et grand défenseur. Une analyse toujours très fine de toutes les situations.
Willyeguete:ans,néà Pessac (Gironde). Dans une autre équipe, il pourrait tourner à pts et rebonds. Facile. Will préfère jouer la gagne et se sacrifier au plus haut niveau. Champion de France avec
Le Mans en , le voilà champion d’europe. Hyperpuissant, habile sous le cercle. Le travailleur de l’ombre indispensable. Yeguete brille aussi dans la vie : après son engagement auprès de la Croix-rouge monégasque, il vient de faire un don de . euros à la ville de Meaux (où il a grandi) pour que les gamins puissent jouer au basket sur un parquet en bois. Emporte toujours avec lui un bouquin en déplacement.
Damien Inglis : ans, né à Cayenne (Guyane). Il n’a pas été très en vue à Kazan mais qu’on ne s’y trompe pas : le Guyanais a sorti parmi les top matches de sa carrière durant cette épopée. On connaissait son talent inné et ses épaules modèle NBA : à Monaco, il a ajouté la bravoure à son arsenal. Un garçon ouvert et attachant.
Yohanchoupas:ans,né à Paris. Blessé, il n’a pas beaucoup joué, mais est rentré pour le dernier round à Kazan. Un bel encouragement pour la suite. Sans oublier l’espoir Boukhary Cissoko, ans, premier joueur congolais vainqueur de l’eurocup, et les deux joueurs non qualifiés pour l’eurocup, Branden Frazier et Ibou Faye.