JOURNÉE) Le PSG fait le boulot
Les Parisiens ont assuré l’essentiel contre Lens (2-1), hier. Une victoire qui leur permet de relever la tête après le revers européen contre Manchester City.
Alors qu’il reste trois journées à disputer, le PSG continue de suivre son plan de marche, avec une régularité en Championnat qu’on ne lui connaissait pas cette saison.
Pour la première fois depuis l’arrivée en janvier de l’entraîneur argentin Mauricio Pochettino, le club de la capitale a enchaîné quatre victoires de suite.
Mais l’impression dégagée par cette équipe, privée contre Lens de son meilleur buteur Kylian Mbappé, touché à un mollet, ne confirme pas le regain de forme suggéré par cette série.
Hier, Paris n’a pas brillé, et il lui a fallu un cadeau lensois et un coup de pied arrêté pour s’en sortir. Neymar a ouvert le score à la suite d’une offrande tombée du ciel, une énorme perte de balle de Facundo Medina (32e), puis Marquinhos a fait le break d’une tête sur un corner tiré par « Ney » (58e).
La réduction du score lensoise dans la foulée du 2-0 par Ignatius Ganago (60e) en a dit long sur la fébrilité des Parisiens qui, décidémment, se font peur à chaque match.
Six changements
Mais au bout du compte, le PSG a gagné, ses cadres ne se sont pas blessés, et son rêve de triplé en mai (L1, Coupe, C1) reste d’actualité, avant un nouveau choc de Ligue des champions. Battus par les « Sky Blues »
mercredi à l’aller (2-1), les Parisiens se rendent mardi en Angleterre pour se qualifier pour une seconde finale d’affilée.
La proximité de cette affiche a poussé Pochettino à effectuer six changements dans son onze par rapport à celui qui a débuté trois jours plus tôt, avec Marco Verratti et Angel di Maria sur le banc. Dans le même temps, son homologue de City Pep Guardiola en a effectué huit, lors de la victoire sur le terrain de Crystal Palace (2-0).
Le technicien espagnol s’est même permis de laisser sur le banc ses stars Kevin de Bruyne et Riyad Mahrez, un luxe interdit à « Poche » qui sait que le moindre faux-pas peut être fatal en Ligue 1. Cette contrainte l’a poussé à titulariser Neymar, et cette décision s’est révélée être la bonne, au vu de la performance du Brésilien. « Ney » est un plan de jeu à lui tout seul, quand il est aussi percutant. La première occasion est partie d’un débordement de « Ney » (7e), la deuxième d’un coup franc du Brésilien (24e) et la troisième d’une déviation de la tête du N°10 (39e). Mais ni Pablo Sarabia, ni Danilo Pereira, à la conclusion de ces actions, n’ont converti les offrandes servies par le maître à jouer.
Celui-ci a donc pris les choses en main, en allant marquer l’ouverture du score, son premier but en Ligue 1 depuis le 31 janvier. Il aurait même pu réaliser le doublé sur coup franc, sans l’arrêt de Wuilker Farinez (67e).