Centre hospitalier : du sang neuf dans les rangs
Vingt-deux internes en médecine et deux docteurs juniors ont fait leur rentrée, hier matin, au sein de l’établissement public de santé. Dans un contexte particulier lié à la Covid-19.
Des recrues fraîches. Hier, à 9 heures, de nouvelles forces vives ont fait leur rentrée au centre hospitalier d’antibes-juan-les-pins. Au total, ce sont vingt-deux internes et deux docteurs juniors qui débutent leur stage de 6 mois au sein de l’établissement de santé public. « Vous faites partie intégrante de notre communauté », tels sont les mots de bienvenue prononcés par Bastien Ripert, directeur, qui a présenté le fonctionnement de l’hôpital aux jeunes recrues. Une promotion qui, majoritairement, est destinée à oeuvrer dans le cadre de la médecine générale même si parmi ses membres certains s’orientent vers une médecine de spécialité (psychiatrie, radiologie, cardiologie…).
L’internat au temps de la Covid-
Pendant la présentation, la question de la pandémie actuelle a inévitablement été abordée. Pour les internes, la question a trotté dans toutes les têtes : devront-ils prêter main-forte aux unités dédiées à combattre le virus ? Eh bien non. De ce fait, ils vont pouvoir se concentrer pleinement sur les tâches en lien avec leur spécialisation. « L’objectif est que
Daniel Voiron attend des petits protégés à plumes
Les marmites et autres appareils à raclette sont depuis peu couvés par un nouvel ange gardien… D’habitude, les passants s’arrêtent devant le numéro de la rue Aubernon pour admirer la quincaillerie Voiron. Il y a toujours quelque chose à découvrir à portée de regard ! Sauf qu’une nouvelle animation demande de décoller la rétine des plats en vitrine. Il suffit de lever les yeux : sur un petit promontoire de tuiles, juste au-dessus de l’entrée, c’est une tourterelle qui a élu domicile. Il s’y trouve tellement à son aise que l’oiseau y a fait son nid ! Une présence accueillie avec bienveillance par le commerçant : même s’il vend de quoi faire la parfaite omelette, pas question que cette histoire tourne au vinaigre ! Tous les jours, Daniel Voiron veille au grain pour que les petits protégés à plumes puissent voler de leurs propres ailes. Chouette ! vous pratiquiez le plus possible dans votre domaine et ce n’est qu’en dernier recours que vous pourriez être appelés pour soulager les équipes qui soignent les patients atteints de la Covid-19 », rappelle le docteur Benjamin Verrière, président de la commission médicale de l’établissement. Pour tous ces nouveaux arrivants, étudiants à la faculté de médecine de Nice, ce stage demeure un moment décisif dans leur parcours.
« Bénéfique pour tout le monde »
En effet, pour beaucoup d’entre eux, la branche dans laquelle ils vont évoluer sera celle de leur future carrière. C’est notamment le cas de Clément, 26 ans, interne en ophtalmologie : « Je suis en septième année et j’ai choisi de me diriger vers l’ophtalmologie après avoir effectué un stage en chirurgie réparatrice. Je découvre cette nouvelle branche, c’est pourquoi mon stage sera articulé en deux parties. Dans un premier temps, je vais me former aux pratiques et dans un second moment, je vais pouvoir alterner les journées de blocs et de consultations. » À l’aune des besoins de plus en plus importants, l’arrivée de ces étudiants confirmés est perçue comme une aide précieuse par la direction.
« Avec la réforme des études de santé, nous pouvons accueillir un plus grand nombre d’internes chaque semestre et c’est bénéfique pour tout le monde », rappelle Bastien Ripert.
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