Nordahl Lelandais dément avoir voulu tuer Arthur Noyer
La décision L’info L’ancien maître-chien comparaît devant la cour d’assises de Savoie pour le meurtre du caporal en 2017. Il a présenté ses excuses aux proches du militaire.
Hier, au premier jour de son procès pour le meurtre du caporal Arthur Noyer à Chambéry, Nordahl Lelandais a réfuté toute volonté de tuer, comme dans l’affaire de la petite Maëlys, et a calmement détaillé un parcours de vie sans accident jusqu’en 2017.
« Oui j’ai donné la mort à Arthur Noyer, mais je n’ai jamais voulu lui donner la mort », a-t-il brièvement assuré au président de la cour d’assises.
L’ancien maître-chien de 38 ans, cheveux courts, barbe fine poivre et sel et chemise bleu pâle, a soutenu la ligne de défense adoptée le 29 mars 2018. Après des mois de dénégations, il avait reconnu devant les juges avoir « été très violent » dans ses coups portés au caporal Noyer, et s’en était depuis tenu au récit d’une bagarre qui avait mal tourné. De l’audience de l’après-midi dédiée à son parcours ressort une enfance sans accrocs, puis, adulte, une vie sentimentale active, où l’on se perd dans la chronologie de ses petites amies successives et d’une activité faite de petits boulots entrecoupés d’arrêts maladies.
Face à lui en salle d’audience, les parents du caporal Noyer tenaient à leurs pieds un grand portrait de la victime, âgée de 23 ans lors de sa mort en 2017, une vision plutôt singulière dans une cour d’assises.
« Tu avais un droit Arthur, un droit essentiel : celui de vivre », a théâtralement glissé, hier matin, Bernard Boulloud, l’avocat de la famille, en direction de ce portrait. Se tournant vers l’accusé, il a ajouté : « Il avait le droit de vivre, monsieur
Un bébé d’un an blessé mais vivant après avoir chuté du cinquième étage
Un enfant âgé d’un an a été blessé dans une chute du cinquième étage d’un immeuble de Montbrison (Loire) hier après avoir échappé à la vigilance de sa mère.
Le bambin, qui jouait avec sa soeur aînée, serait monté sur une chaise puis une table de l’appartement familial avant de tomber d’une fenêtre, soit une chute d’une quinzaine de mètres. Sa chute a été amortie par des broussailles puis un sol terreux.
Un voisin a alerté les gendarmes avant que les pompiers ne se rendent très vite sur les lieux.
A leur arrivée, l’enfant pleurait et était conscient. Le petit garçon a été d’abord transporté vers le centre hospitalier de Montbrison avant d’être immédiatement évacué par hélicoptère vers les urgences pédiatriques du CHU Nord de Saintetienne.
Il souffre d’un traumatisme facial, d’un humérus cassé et de diverses contusions d’après les pompiers, qui jugent son état très sérieux.
La mère, une femme des ans en état de choc, a été prise en charge par les pompiers.
Les circonstances de la chute n’étaient pas connues hier soir. La gendarmerie de la Loire a ouvert une enquête pour établir le déroulé précis des faits.
La justice va embaucher mille contractuels pour occuper des postes de « juristes assistants et renforts de greffe », afin de réduire les délais de traitement des affaires civiles, a annoncé, hier, le garde des Sceaux, Eric Dupond-moretti, au journal Le Parisien. Lelandais. » Dans le box, l’accusé acquiesçait d’un signe de tête. Arrivé au palais de justice le visage dissimulé sous une casquette sombre, Nordahl Lelandais a semblé tendu lors de ces premières heures de procès. Il a choisi de s’exprimer sans masque dans une salle à la capacité restreinte en raison
Les projets de futurs avions de combat, développé d’un côté par la France, l’allemagne et l’espagne, de l’autre par le Royaume-uni, l’italie et la Suède, pourraient être amenés à l’avenir à se rapprocher en raison d’investissements phénoménaux, a estimé, hier, le délégué général à l’armement (DGA) Joël Barre. du Covid-19. Debout, les mains jointes devant lui, il a donné du « oui, monsieur le président », s’agaçant parfois des questions de l’avocat des parties civiles et précisant le détail de certaines disputes avec des petites amies dont il était parfois « très amoureux ».
De ses quelques relations homosexuelles, il a dit pendant l’enquête qu’il s’agissait de « curiosité » sans que ce soit une « attirance ». « Pour moi c’est impossible d’embrasser un homme », a-til affirmé à l’audience, reconnaissant toutefois caresses, fellation et «je crois » pénétration digitale avec un homme.
Expertise annulée
Alain Jakubowicz, dans sa première prise de parole, a précisé qu’il ne comptait pas demander l’acquittement de son client, qui encourt trente ans de réclusion criminelle. L’avocat a déjà obtenu une première victoire auprès des magistrats, avec l’annulation d’une expertise psychiatrique dont l’auteur avait participé à une émission de télévision avant le procès.
Aujourd’hui, l’accusé sera interrogé sur les faits qui l’ont vu, dans la nuit du 11 au 12 avril 2017, prendre en stop le chasseur alpin Arthur Noyer. Le verdict est attendu autour du 12 mai.
LOIRE