« Hatem était capable de tout, à tout moment »
Prêté par Fulham au Royal Antwerp en février, l’exniçois Maxime Le Marchand a retrouvé du temps de jeu et dispute le haut du tableau en Belgique. Il raconte son expérience et évoque ses années au Gym.
Maxime, comment avezvous débarqué au Royal Antwerp en février ?
Assez simplement. J’avais très peu de temps de jeu à Fulham et j’en ai cherché ailleurs. L’antwerp avait de bons arguments. L’équipe était e du championnat, jouait la Ligue Europa et possède une philosophie de jeu que j’apprécie. Je suis content d’avoir signé car je joue et on s’est qualifié pour les play-offs à quatre. Il y a de l’enjeu !
Et vous marquez aussi pas mal de buts...
Oui, j’en ai mis trois en onze matchs ! Moi qui n’ai pas l’habitude... A chaque fois sur coups de pied arrêtés. J’arrive à bien me placer. Le dernier c’était de la tête contre Genk, vendredi (défaite - pour la re journée des play-offs, ndlr).
Les ambitions du club ?
L’antwerp n’était pas spécialement attendu pour jouer les premiers rôles. Donc la saison est déjà très positive. Si le FC Bruges a de l’avance pour le titre, on va se battre pour la e place, qui donne accès à la phase
éliminatoire de la C. Il reste cinq matchs à jouer et c’est très serré entre nous, Genk et Anderlecht.
Le niveau du championnat par rapport à la France ? Et l’angleterre ?
C’est un peu un mix des deux. Il y a de très bonnes équipes, d’autres plus faibles. Mais c’est un ton au-dessous du championnat anglais, même si ça peut être parfois très intense et dynamique.
Où se situerait l’antwerp en Ligue ?
Plutôt entre la e et la e place.
Votre coach est Frankie Vercauteren, une icône du football belge...
On sent bien qu’il a des années de football derrière lui. Il maîtrise vraiment son sujet. Sa philosophie est très intéressante. Il aime le beau jeu mais aussi la verticalité. Ce n’est pas un adepte de la possession stérile.
Vous évoluez aussi avec Dieumerci Mbokani qui est passé par Monaco...
Oui, c’est un leader naturel, un vrai compétiteur, avec beaucoup d’expérience.
Vous parlez le néerlandais ?
C’est très compliqué (rires). J’ai essayé d’apprendre quelques mots mais ils sont compliqués à écrire et à prononcer. Au club, tout le monde parle anglais. Beaucoup parlent aussi français comme Jordan
Lukaku, le frère de Romelu.
La ville d’anvers ?
Je n’ai pas pu vraiment la visiter avec les restrictions sanitaires mais l’architecture est très sympa. Il y a aussi un port important.
Les restrictions sanitaires en Belgique ?
C’est un peu comme en France il me semble, sauf que le couvre-feu est à minuit. Les terrasses des restaurants et des cafés vont rouvrir à partir du mai.
Votre meilleur souvenir au Gym ?
Il y en a plusieurs, mais ça restera surtout le match de Ligue des Champions contre Naples à l’allianz Riviera. On avait perdu (-, le août , ndlr) mais quelle émotion ! C’est pour ces rencontres-là qu’on joue au football. J’adorerais revivre ça même si je sais que ce
Le pire ?
Bien sûr, c’est ma blessure aux croisés. Elle arrive le jour où on se qualifie pour la Ligue Europa contre Saintetienne (en mai , ndlr). Personnellement, c’était très frustrant de ne pas pouvoir jouer l’europe la saison suivante, après avoir tout donné pour y arriver.
Le partenaire qui vous a le plus impressionné à Nice ?
Hatem (Ben Arfa). On avait un collectif très fort mais il a su nous porter. Il était capable de tout, à tout moment.
Et dans votre carrière ?
C’est lui aussi !
Vous avez gardé des contacts au club ?
Oui. Avec Pierre (Leesmelou). Avec Philippe Boulon aussi, un super kiné qui a résolu mes gros problèmes de dos. J’ai eu quelques touches cet hiver avec le club quand les dirigeants cherchaient un défenseur. J’avais échangé avec Pierre et Adrian
(Ursea). J’ai regardé le match contre Lille samedi, ça a été difficile pour eux...
Votre avenir ?
Je suis prêté à l’antwerp sans option d’achat. Il me reste un an de contrat avec Fulham, qui est actuellement relégable en Premier League et va avoir du mal à se maintenir. Après mes vacances en France, je retournerai donc à Londres. Mais, à mon avis, il y aura du mouvement pour moi.
Un retour au Gym ?
J’y ai passé de très belles années. On ne sait jamais dans le foot, mais mon histoire à Nice est finie. A d’autres de l’écrire.
‘‘ Le néerlandais, c’est très compliqué !”