Nice-Matin (Cannes)

Avant Nice, Thierry Mariani en campagne à Toulon

L’ancien ministre LR, aujourd’hui sous bannière RN pour les régionales, a présenté hier à Toulon ses priorités et ses têtes de liste dans le Var, dont le maire de Fréjus David Rachline.

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Après le Vaucluse et les Bouches-du-rhône, le candidat RN aux Régionales, Thierry Mariani, était mercredi matin à Toulon pour présenter, au terme d’une séance de tractage masquée entre le marché du cours Lafayette et le port, ses têtes de liste départemen­tales dans le Var : David Rachline, maire de Fréjus, et Laure Lavalette, conseillèr­e municipale d’opposition toulonnais­e.

« Une campagne qui favorise les sortants »

« Le premier est l’exemple type de ces élus qui ont montré que le Rassemblem­ent national, contrairem­ent à ce que disent nos détracteur­s, c’est aussi une gestion efficace et qui ne crée pas le chaos. La preuve : il a été réélu au premier tour ! Il est secondé par Laure Lavalette, qui a montré son dynamisme au sein du conseil municipal de Toulon et sa très bonne maîtrise des dossiers locaux », justifie Thierry Mariani.

Si l’ancien ministre des Transports de Nicolas Sarkozy, actuelleme­nt député européen, regrette «une campagne courte qui favorise les sortants », il invite les électeurs à se déplacer en masse dès le premier tour, le 20 juin prochain, insistant sur le fait que ces élections dont la durée du mandat avoisinera cette fois les sept ans en raison d’un calendrier électoral chargé en 2027, vont bien audelà de l’enjeu « local ».

« Sophie Cluzel a été maltraitée »

« On voit bien que si la presse nationale se passionne autant pour notre région, c’est parce que c’est une des régions où l’on peut gagner. Pour peu que les électeurs se déplacent ! », insiste l’élu qui n’a pas manqué de railler la situation de « panique générale au sein de parti Les Républicai­ns » àla suite de l’accord entre Renaud Muselier et La République en marche. « Et ce n’est pas fini ! Je trouve la façon dont Sophie Cluzel [secrétaire d’état et ex-chef de file

LREM, Ndlr] fort inélégante. D’autant que ce qui se trame est clairement une liste En marche ! Deux des six têtes de liste départemen­tales, Christian Estrosi et Chantal Eymeoud, sont d’ailleurs ouvertemen­t des soutiens d’emmanuel Macron », ajoute M. Mariani au siège de la Fédération départemen­tale du parti, palais Vauban.

« Bouclier de sécurité »

Parmi ses priorités, l’emploi avec un accent mis sur le « développem­ent économique », la sécurité « même si ce n’est pas une compétence de la Région », les transports « dans une région où les trains du quotidien sont les plus en retard », la culture «avecune vigilance sur l’attributio­n des subvention­s », le patrimoine et l’environnem­ent.

Si le programme sera présenté « prochainem­ent », le candidat Mariani a laissé filtrer la mise en place d’un « bouclier de sécurité pour les habitants ». Pour chaque euro investi par une commune en matière de police municipale, vidéosurve­illance… la Région abondera d’un euro supplément­aire.

Autres projets, l’ouverture des Contrats régionaux d’équilibre territoria­l (CRET) aux communes, quelle que soit leur taille, sans passer par l‘intercommu­nalité. Enfin, a été fait mention de la création d’un «lycéedelam­er» sans en dévoiler davantage. Le Vauclusien entré au RPR en 1976 « parce que c’était le parti de Charles Pasqua et Philippe Seguin », sera aujourd’hui à Nice pour cette fois dévoiler ses têtes de listes azuréennes.

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(Photo Sophie Louvet) Thierry Mariani aux côtés de David Rachline et Laure Lavalette sur le port de Toulon.
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