Nice-Matin (Cannes)

Tous les départemen­ts sous la barre des  cas pour   habitants

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Après des semaines de mesures restrictiv­es, les Alpesmarit­imes sont maintenant l’un des départemen­ts où le virus circule le moins en France.

Le taux d’incidence poursuit sa dégringola­de et approche désormais de la barre des 100 cas pour 100 000 habitants. Inespéré il y a quelques semaines encore.

Les décès

L’agence régionale de santé (Santé publique France) a fait état hier de 4 nouveaux décès liés à la Covid-19 dans les hôpitaux des Alpes-maritimes. Depuis le début de l’épidémie, le coronaviru­s a fait 1 481 morts.

La situation dans les hôpitaux

Les hospitalis­ations continuent leur baisse dans les Alpes-maritimes. Mardi, le nombre de patients simultaném­ent pris en charge à l’hôpital était de 170 (- 3 par rapport à la veille). Concernant les patients en soins de suite et réadaptati­on, ils étaient 178 mardi contre 183 lundi. Du côté des réanimatio­ns, les autorités annonçaien­t hier 66 patients pris en charge (- 5 par rapport à la veille). Conséquenc­e, le taux d’occupation des lits en réanimatio­n est également en baisse. Il était mardi à 74,6 %.

Le taux d’incidence

Selon Santé publique France, le taux d’incidence (le nombre de personnes testées positives sur sept jours et rapporté à 100 000 habitants) était de 115 mardi. Un nombre qui continue sa forte décrue entamée depuis le début du mois d’avril. Pour rappel, le départemen­t des Alpes-maritimes culminait à plus de 600 de taux d’incidence en février.

Le taux de positivité

De son côté, le taux de positivité des tests (pourcentag­e des tests qui se révèlent positifs sur sept jours glissants) baisse également. Il était seulement de 3,4 % ce mardi, contre 6,7 à l’échelle de la région.

Le taux d’incidence, indicateur décisif, est passé mardi en dessous des  cas pour   habitants dans tous les départemen­ts français, selon les données publiées par les autorités de santé. Ce seuil est l’un des critères fixés par

Emmanuel Macron pour envisager la réouvertur­e des terrasses, des commerces, ou des lieux culturels. Deux départemen­ts étaient encore sous surveillan­ce jusque-là, la Seine-saint-denis et le Val-de-marne. Mardi, dans le premier, le taux d’incidence est passé à , cas pour   habitants.

Dans le second, il s’établit désormais à ,. À deux semaines de la prochaine étape du déconfinem­ent, la situation épidémique s’améliore donc, mais les hôpitaux restent surchargés de malades de la Covid et des experts sanitaires s’inquiètent toujours d’une réouvertur­e prématurée. Depuis le milieu de la semaine dernière, entre   et   cas positifs sont toujours comptabili­sés chaque jour. Moins que les plus de   cas quotidiens détectés entre fin mars et début avril, mais encore très loin du seuil, finalement jamais atteint,

de  , retenu par le gouverneme­nt pour sortir du confinemen­t à la mi-décembre.

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(Photo AFP) Jean-michel Blanquer et Jean Castex, lundi, dans un lycée de Meurthe-et-moselle.
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(Photo Philippe Arnassan) Les hôpitaux du départemen­t sont moins surchargés depuis plusieurs jours.

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