Faire mousser les talents locaux
Amoureuse des jolis produits de chez nous, Émilie Sarrazin crée ses savons en pensant local. La spiruline ? Produite à Grasse. Le café ? Directement venu de La Torref de Fersen d’antibes ! Les portesavons ? Sorti du four de l’atelier Kla, dans la vieille ville.
Mettre en valeur les passionnés, les talentueux. Et surtout le circuit court : voici le credo défendu par l’artisane qui attache une grande importance à la réduction de déchets. Pas question de jeter ! « Quand je fais mes découpes, j’ai des chutes. Je les propose dans un autre format, à un autre prix. J’ai aussi des copeaux que je glisse là-dedans », annoncet-elle en saisissant un petit pochon blanc : « C’est mon beau-père qui est à l’oeuvre pour cette confection. On peut le mettre dans une armoire à linge mais aussi l’utiliser sous la douche en le mettant sous l’eau. » Une conscience écologique qui se révèle également dans l’emballage de ses produits, qu’on croquerait volontiers : du kraft et de la ficelle fabriquée en France. Du biodégradable qui permet à ses petites pépites de rester à l’abri de la lumière : « La couleur des savons s’altère avec le temps, c’est un processus absolument normal. » Si les envois de commandes se réalisent par voie postale, l’artisane propose également une formule dédiée aux Antibois : « Au lieu d’envoyer un paquet, je donne rendez-vous aux gens qui le souhaitent sur la place Nationale. Je leur donne en main propre. En plus, ils n’ont pas à attendre. »
Et pour ceux qui le désirent, quatre points de vente ont adopté Vingt-trois parmi leurs références. Pour Antibes, rendez-vous au 4 rue Thuret à Histoire d’avant ;au 5 rue Frederic-isnard Chez Lulu ; au 25 rue de Fersen à La Torref de Fersen mais aussi à Mouans-sartoux au 9 avenue de Cannes, chez Papaye and Coco.