Nice-Matin (Cannes)

Hôtels : prêts à un retour à la vie ?

A Cannes, les hôtels rouvrent peu à peu, dont le Martinez aujourd’hui. Christine Welter, présidente des hôteliers, est optimiste. A Antibes, on a investi. A Mandelieu, l’offre s’enrichit.

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Le Martinez rouvre aujourd’hui. Le Majestic le 12 mai, suivi du Radisson Blu le 13.

Peu à peu, l’hôtellerie cannoise, fermée depuis fin octobre, se réveille.

Avec l’espoir du retour des clients.

Le point avec Christine Welter, présidente des hôteliers du bassin cannois.

Combien d’hôtels étaient ouverts pendant le confinemen­t ?

Depuis janvier, seulement  % des hôtels ( sur ) étaient ouverts avec un taux d’occupation de  à  % et pas plus de € la nuit en prix moyen.

Comment s’organise la reprise ?

On a pu avoir trois semaines pour s’organiser. Cela va reprendre, mais on ne sait pas à quelle hauteur.

Pour avoir de la demande, il faut que l’offre se mette en place.

Les hôtels cannois vont rouvrir courant mai et juin.

Quels clients espérez-vous avoir alors qu’il y a couvrefeuàh jusqu’au  juin ?

On va vivre avec un tourisme de proximité. À ce jour, (mardi), il y a pour mai, un taux d’occupation de  % sur les hôtels déjà ouverts à la réservatio­n, c’est  % en juin,  % en juillet,  % en août et  % en septembre.

Cet été, la politique tarifaire va-t-elle être attractive comme l’an dernier avec  nuits =  ?

Non, cette offre n’est pas renouvelée. En revanche, on amorce la saison avec, en mai et juin, une promotion de  % sur la e chambre dans tous les hôtels de Cannes. Avec gratuité du petit train touristiqu­e, du ticket pour les îles de Lérins ou des matelas de plage pour les enfants.

Une réouvertur­e accompagné­e ?

Il faut que cette réouvertur­e continue de s’accompagne­r d’aides. Nous avons été ouverts seulement trois mois l’an dernier avec une perte de  % de leur chiffre d’affaires.

En , on a déjà perdu  %. Il faut que les hôtels continuent à toucher le fonds de solidarité, l’activité partielle (qui s’arrête en principe au  juin) sur deux ans. On attend un accord de branche.

De la casse sociale à Cannes ?

À part les plans sociaux au

Radisson et au Martinez, on tient. Aucun hôtel n’est menacé de fermeture alors que  à  % des établissem­ents hôteliers seraient menacées de disparaîtr­e en France. Aujourd’hui, c’est compliqué de recruter des saisonnier­s, dont beaucoup ont changé de métier. On met en place des formations avec Pôle Emploi en mai et juin.

Ce qui nous inquiète, ce n’est pas la saison, mais l’après saison. Comment on va passer l’hiver prochain…

‘‘ Une offre enfants en mai et juin”

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« Pour avoir de la demande, il faut de l‘offre », estime Christine Welter.

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