On a envie de rallumer le Martinez”
Rénové, l’hôtel La Place compte rouvrir ses portes le mai à Antibes
Au coeur de la cité des Remparts, à deux pas de la mer, Bernadette Walberer s’active. La gérante de l’hôtel La Place, un établissement trois étoiles à dimension humaine, quasi “familiale”, est au four et au moulin. Il faut dire que les dernières annonces gouvernementales ne l’ont pas laissée de marbre. « J’ai hâte de rouvrir, le 19 mai prochain, jure-telle, mains jointes et regard perdu dans les cieux. C’est le plan de déconfinement du gouvernement qui a, quelque part, défini notre calendrier. Nous aurons alors le droit de rouvrir notre terrasse et, excellente nouvelle, les hôtels seront autorisés à servir petit déjeuner, déjeuner et dîner en salle. Et ça, c’était inespéré. »
Comme elle le répète, jamais les hôtels n’ont été contraints par le gouvernement à fermer leurs portes. « Mais l’absence quasi totale de réservations a fait que c’était inévitable. » cher d’ouvrir que de rester fermer. Mais aujourd’hui, on a envie de rallumer le Martinez ».
Des buffets d’étage !
Jusqu’au 19 mai, ce sont des buffets qui seront mis en place sur chaque palier d’étage avec dégustation de son petit-déjeuner en chambre. « À partir du 19 mai, les restaurants d’hôtels peuvent rouvrir en intérieur. Nous rouvrirons avec la volonté de créer une expérience autour des produits locaux ».
Nouvelles suites Huppert et Frémaux
Le Martinez va pouvoir faire découvrir ses deux nouvelles suites flambant neuves décorées en collaboration avec Isabelle Huppert et Thierry Frémaux, situées au 7e étage, vue mer imprenable. «Ona
Alors, dès le premier confinement, pour passer le temps mais surtout essayer de profiter du temps libre lié à la fermeture, Bernadette a mis les bouchées doubles dans la rénovation de son établissement.
D’autant plus que, son hôtel étant installé en centre-ville, elle ouvre habituellement à l’année et n’embauche donc que des salariés en CDI. « J’aime bricoler et décorer donc j’en ai profité. Il n’y a pas eu un seul moment de calme, mais ça change tout de même du quotidien. Et ça m’a permis de ne pas sombrer en quelque sorte, avec ce contexte sanitaire très particulier. Concernant mon personnel, j’ai de la chance de ne pas avoir à embaucher de saisonniers et de pouvoir, en attendant de rouvrir, les mettre au chômage partiel. »
Très recherchées l’été dernier, ces petites structures vontelles une nouvelle fois, après demandé à ces deux personnalités de personnaliser ces espaces exclusifs, objets personnels, parfums d’ambiance, ligne de linges ». Ces
1250 m2 de luxe extrême qui ont été rénovés moyennant 5 M€ et quatre mois de travaux un été 2020 (juillet août essentiellement) finalement assez réussi, bénéficier d’une volonté des touristes locaux et étrangers de rester “au calme” ?
« Je pense et j’espère que ce sera le cas. »
Pour attirer les clients, la patronne a investi, au-delà des travaux qu’elle a en partie réalisés par le décorateur Pierreyves Rochon, sont commercialisées à 45 000 € la nuit. Un espace que le joaillier Chopard a d’ores et déjà réservé pour le Festival de Cannes en juillet.
Six nouvelles chambres rénovées sont aussi prêtes à accueillir la clientèle, dont la suite « Monsieur » en hommage à Emmanuel Martinez, de la famille fondatrice et la suite « Mademoiselle » en toute seule. Et notamment dans une machine à vapeur sèche qui élimine bactéries et virus à 140 °C. « C’est très respectueux des protocoles. Et en plus c’est écolo. »
LA SUITE DE NOTRE DOSSIER SPÉCIAL EN PAGE SUIVANTE. l’honneur de sa fille Suzanne Martinez, 98 ans.
Réservations : « prometteur »
Déjà plus d’une grosse centaine de réservations en mai. « C’est prometteur. On pense qu’il y aura 15 à 20 % d’activité sur les week-ends, puis le retour en juin des Européens, Russes, Moyenorientaux… On s’attend à une saison très forte ».
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Le plan de déconfinement a défini notre calendrier”
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