Coop La Meute a tout de la supérette à Ste-brigitte
L’alimentation coopérative et collaborative a pris de l’ampleur en 6 ans. Aujourd’hui, elle affiche 170 adhérents, 700 références et veut s’étendre.
Elle est née d’une initiative citoyenne. De l’envie de manger sain, bon et équitable. C’était en 2015. Depuis la coop La Meute a bien évolué. Elle est passée d’un garage prêté par un bénévole à une surface de 70 m2 à la Marigarde, puis, à 200 m2 à Ste-brigitte où elle a emménagé en juin 2018.
Elle a aujourd’hui tout d’une supérette, avec ses quelque 700 références sur ses étagères. « Des produits locaux de préférence, à des tarifs un peu en dessous du circuit bio traditionnel », explique la présidente, Nathalie Dupont-lasserre. Mais une supérette d’un genre particulier, puisque les adhérents de l’association « La Meute du pays de Grasse » en sont les seuls clients. Ils composent également, à tour de rôle, à raison de 3 heures toutes les quatre semaines, les bénévoles qui huilent les rouages de la machine.
Une apprentie depuis mars dernier
« Tout le monde tourne sur tous les postes. De la réception des produits à la caisse, en passant par les différents comités achats, informatique, etc », précise la présidente, alors que la Coop ressemble ce jeudi-là à une ruche où une dizaine de bénévoles s’occupent de préparer les paniers, assurent la réception des adhérentsclients et encaissent les ventes, etc.
Car pour l’instant, la coopérative collaborative ne fonctionne pas totalement comme une supérette.
Elle fait à 90 % du click and collect et le reste en vente sur place. Elle prépare les précommandes de ses adhérents que ceux-ci passent chercher deux jours par semaine : les jeudis et les samedis. Cela parce que pour ouvrir 5 jours par semaine et faire de la vente sur place, il faudrait 400 adhérents.
Ce pourrait être un cap futur à franchir.
Mais pour l’instant, «lemodèle est pérenne comme ça. On peut développer nos références et réinvestir dans du matériel. »
La Meute va ainsi prochainement proposer viande et poissons de mer (elle a déjà intégré du poisson de rivière sur ses rayonnages). Autre nouveauté : elle accueille Nolwenn Valenzisi depuis le 15 mars dernier, une jeune apprentie en alternance (formation « responsable petite et moyenne structures, spécialisée développement durable), qui fait le lien tout au long des deux journées d’ouverture entre les différentes équipes de bénévoles.