Nice-Matin (Cannes)

Le chiffre

69%

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Sa sortie en boitillant à quelques secondes de la fin du match face à Agen, samedi, a provoqué quelques sueurs froides chez les supporters toulonnais. Mais Baptiste Serin se porte bien et a repris l’entraîneme­nt dès lundi. Nommé capitaine du RCT pour cette fin de saison, il a cruellemen­t manqué à l’équipe. Entre la sélection et la Covid, le demi de mêlée a peu porté le maillot frappé du muguet. Le revoilà aux affaires.

Entre le virus, les reports et la sélection, vous n’aviez plus joué avec le RCT depuis le  mars. Comment avez-vous traversé cette période ?

Ça a été un peu bizarre. C’est une saison particuliè­re. Je fais comme tout le monde : j’essaie de m’adapter. Même si ce n’est pas évident, surtout mentalemen­t. C’est rare de se retrouver avec plus d’un mois de coupure dans une saison. J’essaie de faire abstractio­n du négatif et de ce qui a pu se passer avant et de me concentrer sur les grosses échéances qui arrivent.

Le ressort est là dans cette saison éprouvante : aller chercher de la fraîcheur mentale ?

Ça va jouer forcément, mais le physique aussi. Nous l’avons vu face à Agen. Nous avons péché physiqueme­nt, mais nous sommes allés chercher dans nos ressources. Ça montre aussi un état d’esprit. C’était important d’aller prendre ce point de bonus à la fin.

Cette fin de match est assez révélatric­e de votre saison, où vous êtes souvent dans la réaction...

Avec Baptiste Serin sur la feuille de match

(et la plupart du temps titulaire), le RCT a remporté  de ses  rencontres cette saison. En revanche, quand le demi de mêlée est absent, le taux de victoires tombe à , %, soit  succès en  matches.

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