« Valeurs actuelles » annonce une nouvelle tribune de militaires
Le député azuréen Loïc Dombreval dénonce un blocage au Sénat
La proposition de loi contre la maltraitance animale, adoptée fin janvier à l’assemblée nationale, « n’est toujours pas inscrite à l’ordre du jour du Sénat, qui semble décidé ànepaslavoter» , s’inquiète le député (LREM) azuréen et ancien maire de Vence Loïc Dombreval. « En refusant de voter cette proposition de loi, le Sénat témoigne de son mépris pour ce sujet d’importance majeure pour les Français », juge-t-il dans un courrier signé par députés, dénonçant « un déni de démocratie ». La proposition de loi doit aider à éviter les achats impulsifs d’animaux de compagnie, qui conduisent à trop de délaissements ensuite, quelque bêtes étant abandonnées chaque année en France. Elle vise aussi à durcir les sanctions en cas de maltraitance ou encore interdire progressivement la détention d’animaux sauvages dans les cirques itinérants et dans les delphinariums, la présence de tels animaux sur des plateaux de télévision, en discothèque ou lors de fêtes privées, et à fermer les élevages de visons.
Une nouvelle tribune de militaires contre le « délitement » du pays est en préparation, a-t-on appris hier auprès du magazine Valeurs actuelles, qui a été sollicité pour la publier, confirmant une information du Parisien. « C’est une nouvelle tribune, cette fois-ci de militaires d’active, qui ont pensé à nous pour la publier parce qu’on avait publié » la tribune précédente, a indiqué Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire. Il s’agira de militaires qui souhaitent rester anonymes, a-t-il précisé.
Ils faisaient du trafic de drogue en famille sur Internet
Les colis étaient expédiés contre paiement en cryptomonnaie : cinq membres d’une famille ont été arrêtés fin avril en Haute-savoie et dans la Loire, suspectés de trafic de stupéfiants sur le « darknet », le côté « caché » d’internet, a annoncé la gendarmerie hier. Aboutissement d’une enquête de trois ans, cette opération a permis la découverte d’un laboratoire clandestin de fabrication et de saisir euros en liquide, plus de euros en diverses cryptomonnaies, , kilos et , litres de MDMA, , kilo de têtes de cannabis, grammes de résine, grammes de crack et cachets d’ecstasy.
M. Lejeune a indiqué au Parisien attendre des centaines voire jusqu’à 2 000 signatures, le texte circulant apparemment beaucoup au sein des troupes. Cependant, des conditions doivent encore être remplies pour que Valeurs actuelles puisse publier le texte : il dit attend d’abord de connaître la version définitive de la tribune, qui n’est pas encore arrêtée selon lui, et il cherche en outre un moyen de pouvoir « certifier » le nombre de signataires, tout en garantissant le respect de leur anonymat.
Un militaire dénonce un bizutage traumatisant en Corse
Un militaire dénonce le bizutage traumatisant qu’il a subi en Corse, a révélé La Provence.
Affecté à Orange (Vaucluse), le pilote avait été emmené à Solenzara (Corse-du-sud) en avion le mars ,
« pour le bizuter exprès », selon son avocat. Ses nouveaux collègues lui avaient attaché un sac sur la tête, avant de le ligoter et de le jeter « violemment » à l’arrière d’un pick-up, lancé à vive allure sur des routes corses en mauvais état. Arrivés sur la base aérienne, ses tortionnaires l’avaient attaché à un poteau, puis laissé seul. Pendant une vingtaine de minutes, le militaire avait alors entendu des avions passer autour de lui et effectuer des tirs réels.
Une circulaire en a été publiée jeudi au Bulletin officiel, pour une application dans les écoles et les rangs du ministère.
La féminisation systématisée
Interrogé devant la commission de l’éducation de l’assemblée nationale jeudi soir, Jean-michel Blanquer a réitéré qu’à ses yeux, il « y a un risque énorme [...] quant à la transmission du français ». « Mettre des points au milieu des mots est un barrage à la transmission de notre langue pour tous, par exemple pour les élèves dyslexiques », avançait-il déjà il y a quelques
Le gouvernement mène des discussions toujours difficiles avec les syndicats comme avec la Commission européenne sur l’avenir D’EDF, dont le projet de réorganisation traîne en longueur, faute d’accord. Ce projet au long cours aboutirait dans ses grandes lignes à la création de trois entités, avec une société mère publique qui conserverait notamment le nucléaire, jours dans Le Journal du dimanche. «On a un énorme enjeu de consolidation des savoirs fondamentaux et l’écriture inclusive vient en barrage de cet enjeu », y affirmait-il. La circulaire précise toutefois qu’il convient en revanche d’appliquer la féminisation des fonctions quand elles sont occupées par des et deux filiales pour les barrages d’un côté, les renouvelables et le réseau de distribution de l’autre. Si les discussions se poursuivent activement, elles n’ont pas encore débouché sur un accord avec Bruxelles malgré des progrès sur certains points. Une nouvelle rencontre entre le ministre français de l’économie Bruno Le Maire et la commissaire européenne à femmes : « L’intitulé des fonctions tenues par une femme doit être systématiquement féminisé suivant les règles énoncées par le guide d’aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions élaboré par le Centre national de la recherche scientifique et l’institut national de la langue française ». la Concurrence Margrethe Vestager est prévue lundi.
Les syndicats très inquiets
Un point d’achoppement majeur reste le degré de relation entre les futures entités D’EDF. La Commission exige des « murailles de Chine » entre elles. Elle veut notamment éviter des « subventions croisées », par exemple qu’un coup de pouce au nucléaire bénéficie à d’autres activités D’EDF au détriment de ses concurrents. Mais Paris insiste sur le fait que le groupe doit rester intégré, avec une stratégie unique et des flux financiers entre les différentes activités. Une manière d’essayer de rassurer des syndicats farouchement opposés au projet de réorganisation, assimilé à un démantèlement de l’entreprise.