La Covid regagne du terrain dans les zones littorales

  cas en  h, du jamais vu selon Véran

La France connaît un regain général de l’épidémie de Covid-19. Le littoral, très fréquenté à l’heure des vacances d’été, est particulièrement touché. Sans surprise, les Alpes-maritimes ne sont pas épargnées, avec un taux d’incidence de 163, bien supérieur à la moyenne nationale (74). Et ailleurs? C’est la même tendance. Tout le littoral méditerranéen est concerné, de Marseille à Perpignan, en passant par la Corse, ainsi que la façade atlantique du Pays basque à la Côte d’amour (Loireatlantique).

Les régions Île-de-france et Occitanie font également partie des zones les plus touchées avec Provencealpes-côte d’azur, selon le dernier rapport épidémiologique de Santé Publique

France.

Et il y a fort à parier que l’explosion des cas va continuer ces prochaines semaines, à cause du variant Delta qui connaît une progression très rapide : dans les Alpes-maritimes, il représente 90% des contaminés.

le retour des fermetures à h

Les trois départements les plus touchés, les Pyrénéesorientales, la Haute-corse et l’hérault se trouvent tous en bord de mer. Les Alpesmaritimes sont en quatrième position.

Certains ont déjà pris des mesures pour tenter de freiner la progression du virus. Dans les Pyrénées-orientales – où le taux d’incidence est actuellement le plus élevé (299,6) – et en Hautecorse

(249,1) les bars, restaurants et établissements de plage sont contraints de fermer à 23 heures. Une mesure

Le nombre de cas de contaminations sur les dernières  heures a grimpé à  , contre moins de   une semaine auparavant.

« Cela veut dire que nous avons une augmentation de la circulation du virus de l’ordre de  % sur une semaine : nous n’avons jamais connu cela, ni avec le Covid (la souche historique du virus, ndlr), ni avec le variant anglais, ni avec le sud-africain ni avec le prise la semaine dernière qui s’ajoute à celle du masque obligatoire en extérieur. brésilien », a déclaré le ministre de la Santé. Un tel niveau de cas positifs n’avait pas été constaté depuis la mi-mai.

« Nous avons une arme, la vaccination », a-t-il plaidé. « Le temps n’est plus au doute, à l’hésitation, le temps est à l’immunité collective, c’est de la responsabilité collective et c’est le seul moyen que nous avons (...) de nous débarrasser du Covid une fois pour toutes ».