« J’avais envie de m’investir pour la présidentielle »

Alexandra Masson hausse les épaules, tout sourire. « Non, assure-t-elle, je ne veux pas prendre la tête de la fédération des Alpes-maritimes ». Mais elle glisse aussitôt : «Jene vous cache pas qu’il y aura certainement du changement en septembre. C’est la vie d’un parti. D’abord parce que, statutairement, les présidents de fédération changent tous les  ou  ans [N.D.L.R. : Lionel Tivoli est responsable départemental depuis ]. Mais aussi parce que c’est sain d’avoir un nouveau souffle ».

Et ce nouveau souffle pourrait être Bryan Masson : « J’ai fait une belle et bonne campagne avec lui. Il est jeune et neuf. Il incarne le renouveau ». Quant à sa nomination auprès de Marine Le Pen, elle l’explique simplement : « Marine me l’a proposée et j’avais envie de m’investir pour la présidentielle. Je suis de droite souverainiste et patriotique, formatée très jeune chez Pasqua. Marine me séduit car contrairement à l’image qu’elle véhicule, elle est ouverte sur les questions sociétales ». Ensuite, Alexandra Masson se lancera dans les législatives. Une « certitude ». Reste à déterminer la circonscription. A Nice ? « Pourquoi pas ! Mais il y a aussi la circo de Loïc Dombreval. Je me déciderai après les élections ». Quid de Philippe Vardon ?

« Que ça en contrarie certains, je peux le comprendre. Je suis dans l’apaisement ; on est là pour travailler ensemble et faire gagner notre candidate ».