Nice-Matin (Cannes)

À St-laurent-du-var , un fuyard recherché par le Raid

Les forces d’assaut ont investi son appartemen­t de Saint-laurent-du-var hier soir, après que des voisins l’ont vu brandir un fusil à pompe qui s’est finalement révélé être factice.

- GRÉGORY LECLERC gleclerc@nicematin.fr

Des hommes du Raid armés jusqu’aux dents, l’avenue des Pugets cadenassée par les policiers municipaux et nationaux : le centre-ville de Saint-laurent-du-var était en émoi hier soir.

En fin d’après-midi, une altercatio­n a éclaté dans l’immeuble Les Oeillets, au 269 de l’avenue.

Dans ce bâtiment récent, abritant des logements sociaux, une énième dispute a opposé un individu d’une trentaine d’années, coutumier du fait, avec l’un de ses voisins. « Nous avons alerté à plusieurs reprises le bailleur social sans que rien ne soit engagé », enrage une voisine.

Une bagarre a éclaté et le voisin irascible, bien connu des services de police, a alors exhibé un fusil à pompe et utilisé une gazeuse. Selon des témoins il se serait ensuite retranché chez lui.

Une arme exhibée

Les forces d’interventi­on sont arrivées sur place à 19 heures avec des vans noirs aux vitres fumées et un semi-blindé d’interventi­on. Le quartier a été bouclé. Un tireur d’élite s’est installé dans un immeuble voisin.

Pendant ce temps, de nombreux badauds se massaient aux abords de la scène. D’autres cherchaien­t à rejoindre leur logement situé dans la zone interdite, mais ils en ont été empêchés. Vers 19 h 45, le Raid a investi l’appartemen­t, vérifiant chaque recoin, jusqu’à la terrasse.

Au final, l’individu recherché n’a pas été retrouvé. Lors de la perquisiti­on, les policiers ont mis la main sur la gazeuse. Une arme factice à billes, de type fusil à pompe, a été retrouvée dans le logement. Des répliques si bien faites qu’il est impossible de faire la différence avec l’original.

Les services de police estimaient hier soir que l’homme n’est finalement pas armé, ce qu’auraient confirmé des proches auprès des enquêteurs.

Une enquête est ouverte pour violences volontaire­s. L’homme sera convoqué au commissari­at.

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