e dose : le point dans le monde
■ Israël. Premier pays à avoir vacciné en masse, Israël a connu un rebond des contaminations à la faveur du variant Delta, très contagieux. Le choix a été fait de rétablir certaines restrictions et surtout d’administrer une troisième dose. D’abord aux plus de 60 ans, puis aux plus de 50 ans, et depuis cette semaine, ce sont les plus de 40 ans qui reçoivent le rappel.
■ États-unis. Ceux ayant reçu leur deuxième dose (de Pfizer ou Moderna) il y a 8 mois et plus sont invités à en recevoir une troisième.
■ Allemagne. Outre-rhin, ce sont les personnes âgées et vulnérables (immunodéprimées notamment) qui pourront bénéficier d’une troisième dose. Cette injection devra avoir lieu au moins six mois après avoir reçu la vaccination complète. Ceux qui ont reçu les sérums d’astrazeneca ou de Johnson & Johnson - quel que soit leur profil - sont eux aussi invités à se faire inoculer une troisième dose de vaccin à ARN messager.
■ Royaume-uni. La campagne de rappel s’adressera d’abord aux plus de 50 ans, aux personnes vulnérables et au personnel de santé. Elle commencera cet automne.
■ Hongrie. Depuis début août, les Hongrois peuvent demander à recevoir une troisième dose, faisant du pays le premier de l’union européenne à lancer la campagne de rappel.
■ Turquie. Les plus de 50 ans et le personnel médical sont invités à s’inscrire pour bénéficier d’une troisième dose de vaccin.
■ Suède. Les populations vulnérables seront les premières à recevoir une troisième dose dès l’automne. L’objectif est de délivrer un rappel à une grande partie de la population en 2022.
■ OMS. Devant la volonté de nombreux pays occidentaux de lancer une campagne de rappel, l’organisation mondiale de la santé a affirmé le mercredi 18 août qu’il aurait été préférable que l’ensemble des pays dans le monde aient pu vacciner leurs populations avant que celles des pays les plus riches bénéficient d’une troisième dose. Visiblement, cet appel n’a pas été entendu.