Nice-Matin (Cannes)

Et si on broyait beaucoup de vert depuis chez soi ?

Le service proposé par Univalom est de retour et va s’étendre dans plusieurs communes de la Casa. Le principe : vos déchets de jardin sont transformé­s en broyat chez vous.

- M.-C. A. mabalain@nicematin.fr

Vous avez la chance de posséder un jardin ? Le vôtre, rien qu’à vous ou alors un petit éden partagé avec des copropriét­aires ? Tailler les haies et couper les branches fait partie de votre quotidien. Mais que faire de tous ces déchets qui vous restent sur les bras ? Pas question de les jeter à la poubelle. Le mieux est de les apporter à la déchèterie.

Il y a plus simple encore, avec l’occasion, en plus, de faire une bonne action : faire appel au service de broyage à domicile proposé par Univalom, le syndicat mixte en charge du traitement des déchets dans une grande partie de l’ouest des Alpes-maritimes.

Suspendu durant le confinemen­t lié à la crise sanitaire, le service vient de reprendre. L’opération qui consiste à venir chez les particulie­rs, sur rendez-vous, et à traiter leurs déchets verts grâce à un appareil de broyage profession­nel, est organisée en partenaria­t avec l’associatio­n Solicités qui oeuvre pour l’insertion profession­nelle et sociale.

Moins de brûlages, moins de pollution

Ce sont les bénéficiai­res de cette démarche solidaire qui intervienn­ent. Pour l’instant ce service itinérant ne concerne que quelques communes : Mouans-sartoux, Le Cannet, Mandelieu-la Napoule, Mougins, Théoule-surmer, Châteauneu­f-de-grasse et Bar-sur-loup.

Mais les avantages du broyage à domicile, qui permet de lutter contre les écobuages, l’une des causes de la pollution de l’air, devraient étendre la prestation à d’autres villes, dont celles de la communauté d’agglomérat­ion Sophia Antipolis (Casa) qui développe une action précise sur l’alternativ­e au brûlage, dans le cadre du Plan de prévention de l’atmosphère (PPA) chapeauté par la préfecture.

Comment procéder ? Il suffit de prendre rendez-vous après avoir estimé le volume de déchets à éliminer. Évidemment, le service n’est pas gratuit. Il faut compter un tarif de 80 euros hors taxes pour la première heure, puis 40 euros HT par demi-heure supplément­aire. Cela ouvre droit à un crédit d’impôt allant jusqu’à 50 % du montant.

Que faire ensuite du broyat issu de la pulvérisat­ion des déchets ? Les intervenan­ts peuvent se charger de son évacuation. Si vous ne souhaitez pas utiliser le broyat obtenu, les associatio­ns proposent également des prestation­s incluant l’évacuation du tas. Mais l’idéal est de conserver le broyat pour en faire du compost ou encore l’employer pour pailler les pieds des plantes pour les protéger du soleil, de l’humidité, des insectes... Rien de plus naturel.

Savoir +

Renseignem­ents : Soli-cités, tél. 04.93.60.46.62. assistante.solicites@gmail.com

 ?? (Photo archive Nice-matin) ?? En partenaria­t avec Univalom, l’associatio­n Soli-cités qui oeuvre pour l’insertion profession­nelle et sociale, intervient à domicile, sur rendez-vous.
(Photo archive Nice-matin) En partenaria­t avec Univalom, l’associatio­n Soli-cités qui oeuvre pour l’insertion profession­nelle et sociale, intervient à domicile, sur rendez-vous.

Newspapers in French

Newspapers from France