La Ligue en appelle au gouvernement La phrase
Garde à vue prolongée pour un supporter niçois
Le procureur de la République de Nice
Xavier Bonhomme a confirmé hier à Nicematin la prolongation de la garde à vue de l’individu suspecté d’avoir porté un coup à un joueur de L’OM, lors des incidents survenus pendant le derby Nicemarseille. Cet homme de 28 ans avait été interpellé lundi soir à Mandelieu. Il s’était notamment vanté sur les réseaux sociaux d’avoir donné des coups à Dimitri Payet, le joueur de L’OM.
Il sera décidé des suites judiciaires ce matin. On peut envisager soit une comparution immédiates dès cet après--midi soit une convocation à une date ultérieure devant le tribunal correctionnel de Nice.
La Ligue de football professionnel (LFP) a exprimé hier au gouvernement son « inquiétude » au sujet de la sécurité dans les stades, espérant «une action commune » après les incidents survenus dimanche lors du match Nice-marseille.
« Les très regrettables faits de violences (...) nous rappellent que la sécurisation des matches de football et la gestion de certains supporters sont particulièrement complexes », écrit le président de la Ligue, Vincent Labrune, dans ce courrier adressé aux ministres de l’intérieur, de la Justice, de l’education nationale et à la ministre déléguée aux Sports.
L’ancien président de L’OM note que « les pouvoirs de la LFP sont, somme toute, assez limités pour régler ces problèmes de violence et d’ordre public ». Il remarque par ailleurs que « la situation est particulièrement précaire » face àune « tendance inquiétante » et liste plusieurs matches émaillés d’incidents survenus depuis le début de la saison, avant le Nice-marseille de dimanche soir.
La LFP cite notamment des jets d’objets lors de Montpellier-om le 8 août et Rennes-nantes le 22 août, ainsi que des affrontements entre supporters hors du stade en marge de Om-bordeaux, Brest-rennes ou encore Lenssaint-etienne.
« Plus que jamais, la coordination entre nos différentes actions est déterminante, avec un soin particulier à apporter sur les réponses judiciaires. Il est en effet essentiel que les fauteurs de troubles soient sanctionnés significativement et cela nécessite une action commune des clubs, des instances, des pouvoirs publics locaux et nationaux, mais aussi et surtout de la justice », estime Vincent Labrune. du préfet qui a compté », « C’est la l’equipe.
« Il a avancé deux arguments : la sécurité des joueurs et l’équité sportive car il nous a dit qu’il aurait été obligé de sanctionner Payet d’un carton rouge pour avoir jeté deux bouteilles dans le Kop Sud niçois alors qu’il avait lui-même été victime d’un jet de bouteille dans le dos. »
Et de poursuivre : « J’approuve sans réserve l’ensemble de ces décisions, y compris celle de reprendre le match, poursuit M. Borghini. Il a bien fait de respecter l’instruction, la consigne - je n’ose pas dire l’ordre - que lui a donné le préfet. Je pense qu’il se serait mis à la faute en cas de décision contraire. Il ne pouvait pas faire autrement. Le préfet ce n’est pas « Pinot simple flic ». Quand il dit que pour des raisons d’ordre public, il faut reprendre le match, quel que soit l’avis que l’arbitre a exprimé loyalement et en toute transparence, sans se cacher derrière son petit doigt, il fallait reprendre. »
“Je
suis outré par les propos de M. Estrosi. Le fait qu’il ne mesure pas la dangerosité et le risque d’un match comme celui-là, cela me paraît plus grave que les péripéties de cours d’école de la tribune présidentielle. Quand je vois M. Rivère dire qu’avec les filets, Nice aura un stade sécurisé, cela veut bien dire qu’il ne l’était pas, et qu’il y a eu une faille gigantesque. Je trouve honteux et irrespectueux que l’on fasse porter la responsabilité à M. Longoria. Les propos de M. Estrosi sont inadmissibles, scandaleux et mensongers.”
Jacques Cardoze, directeur de la communication de L’OM