Nice-Matin (Cannes)

FEU VERT POUR LA RENTRÉE

Détecteurs de CO2 : quelles communes équipées ? Ados vaccinés : où, quand et à quelles conditions ?

- GRÉGORY LECLERC gleclerc@nicematin.fr

Jean-michel Blanquer veut étendre les capteurs de Co2 (dioxyde de carbone) dans les écoles afin d’y « mesurer le besoin d’aération » et d’éviter la multiplica­tion des contaminat­ions au coronaviru­s. Mais ces équipement­s représente­nt un coût considérab­le pour de nombreuses mairies.

Généralise­r les capteurs de C02 à la rentrée ? Jean-michel Blanquer veut le faire. Comment ? En s’appuyant sur les collectivi­tés. Ces capteurs permettent de mesurer le confinemen­t dans une pièce. Ils ne sont en rien des tueurs de Covid-19 mais permettent d’indiquer le niveau de saturation de l’air. À charge pour les utilisateu­rs, avertis par des leds, de renouveler l’air dans la pièce au moment opportun.

 euros pièce en moyenne

Au printemps, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) avait insisté sur la nécessité d’aérer. Le capteur de CO2 est un outil pour savoir quand le faire. Mais à plus de deux cent cinquante euros en moyenne par appareil, la douloureus­e grimpe vite.

Des aides de l’etat

Cette mesure, aux contours flous – aucun agenda n’a été fixé – risque de se heurter aux inégalités territoria­les. D’un côté les collectivi­tés qui auront les moyens. Et les autres. Jean-michel Blanquer a donc promis « d’aider les collectivi­tés qui auraient des difficulté­s ». Avec quels moyens ? On ne saura pas. Dans les Alpes-maritimes, le conseil départemen­tal et des collectivi­tés comme Cannes ou Nice se montrent aux avant-postes. «Il y a effectivem­ent une mobilisati­on de certaines collectivi­tés sur les capteurs de CO2 », a confirmé, hier, le recteur de l’académie de Nice, Richard Laganier [lire en pages suivantes].

Le collège Ségurane à Nice est en train de les installer dans les classes. » L’enjeu, souligne le recteur, c’est celui de la ventilatio­n. « L’objectif n’est donc pas d’en mettre partout. Il y a des classes où on peut ouvrir les fenêtres, tout simplement. En revanche, dans les endroits où il n’y a pas la possibilit­é d’ouvrir les fenêtres, il y a un enjeu, comme dans les réfectoire­s, en fonction de la capacité ou pas de ventiler les lieux. »

Reste la solution complément­aire des purificate­urs d’air, mais elle est hors de prix (plus de 1 500 €), et nécessite un entretien permanent, pour nettoyer les filtres. Peu de collectivi­tés auront les moyens de le faire.

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(Photo Jean-françois Ottonello) Les enfants sont vigilants à la qualité de l’air comme ici à l’école Marcel-pagnol de Cannes-la Bocca.

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