Et si l’on méditait avec les partitas de Bach ?
Ce sera possible demain en préambule de l’office du soir à l’église Notre-dame de Bon-voyage. Elles seront interprétées par Daniel Lévy, professeur et coordinateur au conservatoire de la cité.
Musique intemporelle, et chef-d’oeuvre du répertoire, les partitas pour clavier de J-S Bach vont soutenir demain, à 18 heures, en prélude à l’office du soir, la traditionnelle méditation musicale organisée à Notre-dame de Bon Voyage par l’association des Amis de l’orgue de Cannes. Monument de la musique, architecturé par le génie de Johann Sébastian Bach, durant la période de la maturité du compositeur, alors qu’il était Kantor de l’église Saint-thomas de Leipzig, le cycle des 6 partitas pour clavier est contemporain de la Passion selon Saint-matthieu.
Au sommet de son art
À cette époque, Bach est non seulement au sommet de son art mais aussi, face au déferlement de la mélodie italienne il se révèle un ardent défenseur du contrepoint et du grandiose « stylo-antico » qui caractérise ses dernières pages. Demain, c’est le pianiste David Levy qui interprétera qui les partitas n° 5 en Sol majeur
BWV 829 ainsi que l’ultime du cycle : la N° 6 BWV 8 230 en mi mineur. Élève de Derrick Wyndham au Royal Northern College of Music dont il sort diplômé, David Levy étudie également avec Yvonne Lefebure à Paris. Il y poursuit ses études avec Alain
Planes, puis à la Hochshule für Musik de Hanovre auprès de Karlheinz Kämmerling où il obtient son diplôme de Konzertexam. Professeur et coordinateur des Claviers au Conservatoire de Cannes et professeur invité à l’académie Knessine à Moscou, ce pianiste et pédagogue actif, donne des concerts et masterclasses au Conservatoire de Tel Aviv, à l’académie de Knessine où il a interprété les 48 préludes et fugues de Bach ainsi que les Variations de Goldberg au Festival Rostropovitch de Baku.
Comme le veut la coutume la méditation se terminera par les chants d’assemblée « Salve Regina » grégorien et « Notre Père » de Xavier Darasse, dirigés par le chantre Raphaël Yacoub. L’entrée sera libre dans la mesure des places disponibles et le respect des contraintes sanitaires en vigueur.