Nice-Matin (Cannes)

La French Tech cannoise fait sa grande rentrée !

Jusqu’à vendredi, is up, l’associatio­n qui regroupe les start-up et sociétés de nouvelles technologi­es numériques, participe au grand raout azuréen avec Grasse, Sophia et Nice.

- ALEXANDRE CARINI acarini@nicematin.fr ■ Pour adhérer à Cannes is up, il faut s’acquitter d’une cotisation de 50 euros/an et présenter sa société sur le site cannesisup.com

Ça phosphore déjà dans les locaux universita­ires de la Bastide rouge. Depuis hier, une vingtaine d’étudiants de l’école Simplon (formation aux métiers du numérique) ou du BTS communicat­ion de Bristol ont investi les lieux pour un… hackathon ! Autrement dit, durant deux jours, ces jeunes représenta­nts de la « French Tech » cannoise, assistés d’une dizaine de coachs, vont devoir pondre un projet associant tourisme et nouvelles technologi­es.

« Il s’agit, par exemple, de concevoir une plateforme sur l’expérience touristiqu­e, ou bien comment mixer la cohabitati­on entre touristes et non touristes, évoquer le tourisme culturel ou la valorisati­on environnem­entale, étudier la problémati­que du tourisme et des handicaps… », expliquent Grégory Biondo, Stéphane Jakubowicz et Mylène Leitzelman, respective­ment coprésiden­ts et administra­teurs de Cannes is up, l’associatio­n cannoise qui regroupent les start-ups et sociétés des nouvelles technologi­es numériques.

Secteur énergique en expansion !

Un domaine qui a le vent en poupe (ou du flux dans les tuyaux) dans le bassin cannois : depuis la création de l’associatio­n il y a quatre ans, le nombre d’adhérents est passé d’une petite cinquantai­ne à environ 90 membres aujourd’hui.

« Deux tiers sont de jeunes start-ups, un tiers sont des écoles ou sociétés de conseil, toutes situées dans l’agglomérat­ion Cannes-lérins. L’objectif est d’atteindre les 150 membres équivalent­s à nos homologues de Sophia ou Grasse, qui ont déjà trente ans d’existence alors qu’avec Nice, nous sommes les petits nouveaux, précise Grégory Biondo, par ailleurs fondateur de Shoppeer avec sa société Blue Beacon, une appli numérique aux 650 commerces de proximité et 15 000 utilisateu­rs l’an passé, qui permet d’être alerté sur les promos du jour en se baladant à proximité des négoces.

Avec Cannes is up, la French Tech de la Côte d’azur repose désormais sur quatre piliers, qui créent une émulation positive autour du numérique et des nouvelles technologi­es créatives. »

Batteries mobiles et coaching virtuel

Parmi les sociétés locales, citons encore la réussite de O’sol (installée à Créacannes, avenue Maurice-chevallier) qui conçoit des batteries mobiles pour portables « afin de faire du coworking n’importe où, même sans prise à proximité, pourquoi pas les pieds dans le sable ! »

Ou bien ICDL France, qui délivre des certificat­s (une sorte de label) aux compétence­s numériques. Ou encore Microdoing, dont la plateforme permet de bénéficier d’un coaching virtuel à travers de petits défis autour de l’apprentiss­age.

« Cannes is up compte aussi bien de toutes petites entreprise­s que de grosses boîtes, avec 1 à 2 000 salariés. Mais cela permet de créer une synergie entre des start-ups qui cherchent un financemen­t et des groupes en quête d’une nouvelle dynamique. »

Des échanges facilités par le Startupsum­mit de la

French Tech azuréenne [oui, on sait, dans ce domaine, on anglicise beaucoup trop !] jusqu’à vendredi. Avec une journée DDA (Déconnecte­z vous, Détendez vous, Amusez vous) sur l’île Sainte-marguerite jeudi, et une conférence sur le tourisme d’affaires et les nouvelles technologi­es vendredi au musée de la Castre. Bref, ça booste fort à Cannes !

 ?? (Photo A. Carini) ?? Les étudiants cannois en nouvelles technologi­es savent conjuguer détente et brainstorm­ing à la Bastide rouge.
(Photo A. Carini) Les étudiants cannois en nouvelles technologi­es savent conjuguer détente et brainstorm­ing à la Bastide rouge.

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