La French Tech cannoise fait sa grande rentrée !
Jusqu’à vendredi, is up, l’association qui regroupe les start-up et sociétés de nouvelles technologies numériques, participe au grand raout azuréen avec Grasse, Sophia et Nice.
Ça phosphore déjà dans les locaux universitaires de la Bastide rouge. Depuis hier, une vingtaine d’étudiants de l’école Simplon (formation aux métiers du numérique) ou du BTS communication de Bristol ont investi les lieux pour un… hackathon ! Autrement dit, durant deux jours, ces jeunes représentants de la « French Tech » cannoise, assistés d’une dizaine de coachs, vont devoir pondre un projet associant tourisme et nouvelles technologies.
« Il s’agit, par exemple, de concevoir une plateforme sur l’expérience touristique, ou bien comment mixer la cohabitation entre touristes et non touristes, évoquer le tourisme culturel ou la valorisation environnementale, étudier la problématique du tourisme et des handicaps… », expliquent Grégory Biondo, Stéphane Jakubowicz et Mylène Leitzelman, respectivement coprésidents et administrateurs de Cannes is up, l’association cannoise qui regroupent les start-ups et sociétés des nouvelles technologies numériques.
Secteur énergique en expansion !
Un domaine qui a le vent en poupe (ou du flux dans les tuyaux) dans le bassin cannois : depuis la création de l’association il y a quatre ans, le nombre d’adhérents est passé d’une petite cinquantaine à environ 90 membres aujourd’hui.
« Deux tiers sont de jeunes start-ups, un tiers sont des écoles ou sociétés de conseil, toutes situées dans l’agglomération Cannes-lérins. L’objectif est d’atteindre les 150 membres équivalents à nos homologues de Sophia ou Grasse, qui ont déjà trente ans d’existence alors qu’avec Nice, nous sommes les petits nouveaux, précise Grégory Biondo, par ailleurs fondateur de Shoppeer avec sa société Blue Beacon, une appli numérique aux 650 commerces de proximité et 15 000 utilisateurs l’an passé, qui permet d’être alerté sur les promos du jour en se baladant à proximité des négoces.
Avec Cannes is up, la French Tech de la Côte d’azur repose désormais sur quatre piliers, qui créent une émulation positive autour du numérique et des nouvelles technologies créatives. »
Batteries mobiles et coaching virtuel
Parmi les sociétés locales, citons encore la réussite de O’sol (installée à Créacannes, avenue Maurice-chevallier) qui conçoit des batteries mobiles pour portables « afin de faire du coworking n’importe où, même sans prise à proximité, pourquoi pas les pieds dans le sable ! »
Ou bien ICDL France, qui délivre des certificats (une sorte de label) aux compétences numériques. Ou encore Microdoing, dont la plateforme permet de bénéficier d’un coaching virtuel à travers de petits défis autour de l’apprentissage.
« Cannes is up compte aussi bien de toutes petites entreprises que de grosses boîtes, avec 1 à 2 000 salariés. Mais cela permet de créer une synergie entre des start-ups qui cherchent un financement et des groupes en quête d’une nouvelle dynamique. »
Des échanges facilités par le Startupsummit de la
French Tech azuréenne [oui, on sait, dans ce domaine, on anglicise beaucoup trop !] jusqu’à vendredi. Avec une journée DDA (Déconnectez vous, Détendez vous, Amusez vous) sur l’île Sainte-marguerite jeudi, et une conférence sur le tourisme d’affaires et les nouvelles technologies vendredi au musée de la Castre. Bref, ça booste fort à Cannes !