Tchouaméni apprend vite

Absent des Jeux olympiques de Tokyo pour cause de non mise à disposition par L’AS Monaco, le milieu Aurélien Tchouaméni, 21 ans, a digéré cet épisode et a découvert les Bleus hier à Clairefontaine, non sans avoir demandé quelques conseils à son aîné, Patrick Vieira.

Comment vivez-vous ce premier jour en Bleu chez les A ?

C’est un honneur d’être ici. Au lieu d’aller au bâtiment des Espoirs comme à chaque fois, j’ai pu monter les marches du Château, c’est quelque chose de beau. C’est allé très vite, il y avait beaucoup de choses à faire ce matin (hier, ndlr), j’ai vu le coach, j’ai eu un bel accueil. J’attendais la liste avec un peu d’impatience, j’essayais de faire des prestations en club qui me permettent d’être appelé, et puis j’ai eu le bonheur d’entendre mon nom par le sélectionneur.

Quels sont vos modèles ?

J’ai beaucoup suivi ce que faisait Paul (Pogba) depuis qu’il a commencé sa carrière, aujourd’hui j’ai la chance de pouvoir le côtoyer, avec N’golo (Kanté). J’essaye de m’inspirer de leurs caractéristiques fortes.

Il y a aussi des joueurs que je n’ai pas eu la chance de voir évoluer, comme Patrick Vieira, des joueurs étrangers aussi comme Kevin De Bruyne, j’essaye de voir tout ce qui se fait de bien.

Vous avez pris des conseils auprès de Patrick Vieira, paraît-il ?

Oui, grâce a Cesc (Fabregas), j’ai pu avoir le numéro de Patrick Vieira. J’ai eu l’opportunité de le rencontrer quand il entraînait Nice, je me suis dit que cela pouvait être important d’échanger avec lui, et je le remercie. On a parlé de la tactique comme on joue au même poste, il m’a suivi, il regarde mes matches. Il m’a donné des conseils sur les aspects tactiques et la marche à suivre pour la suite de ma carrière, je tâcherai de les suivre.

Avez-vous digéré le refus de L’AS Monaco de vous autoriser à disputer les Jeux Olympiques avec les Bleuets ?

L’équipe de France est toujours quelque chose de spécial. J’ai fait toutes les catégories jeunes depuis les -  ans, à chaque fois que je peux revêtir le maillot, entendre la Marseillaise, c’est fort pour moi et ma famille. Cela a été digéré. J’avais cette volonté d’y participer, c’est quelque chose d’important, ce n’est pas donné à tout le monde de participer aux Jeux, cela me tenait à coeur. Forcément, le club avait aussi ses intérêts, et après mûre réflexion, ils m’ont informé que je ne pourrais pas les jouer. J’étais un peu déçu, mais je me suis replongé dans le travail et aujourd’hui je suis appelé en A.