Un mercato historique
Derrière un PSG stratosphérique (Messi, Ramos, Wijnaldum, Mendes, Hakimi, Donnarumma), Nice, Marseille et Rennes se sont aussi montrés très ambitieux.
Les clubs soutenus par de riches mécènes ont dribblé la crise et investi durant le marché estival des transferts à l’image de Nice, Marseille, Paris et Rennes, mais les difficultés de tous pour vendre, sont inquiétantes dans une L1 financièrement exsangue. C’est le cas bien sûr du PSG qui, avec le soutien du fonds souverain Qatar Sports Investments (QSI), a attiré dans ses filets Lionel Messi, Sergio Ramos, Gianluigi Donnarumma et Georginio Wijnaldum, tous libres, avec des primes à la signature et des salaires imposants, et le défenseur marocain Achraf Hakimi (60 M€) ainsi que le jeune latéral gauche portugais Nuno Mendes, prêté un an avec option d’achat.
Ineos généreux
Du côté de Nice, l’actionnaire britannique Ineos a misé 48 M€, selon l’évaluation du site spécialisé Transfermarkt, pour offrir au nouvel entraîneur Christophe Galtier les services d’andy Delort, Mario Lemina, Melvin Bard ou encore des ailiers néerlandais Calvin Stengs et Justin Kluivert.
A Troyes, le promu appartenant au City Football Group (le groupe émirati propriétaire de Manchester City) a misé presque une vingtaine de millions d’euros pour recruter une demi-douzaine de joueurs.
Enfin, le Stade rennais de la famille Pinault a multiplié les achats (Laborde, Santamaria, Sulemana, Badé...) et vendu des joueurs au fort potentiel comme Eduardo Camavinga et Faitout Maouassa, avec un solde négatif.
Quant à Marseille, le président Pablo Longoria a obtenu le feu vert du propriétaire américain Frank Mccourt pour faire venir le Brésilien Gerson, transférer définitivement l’argentin Leonardo Balerdi et l’espagnol Pol Lirola ou encore se faire prêter Mattéo Guendouzi depuis Arsenal, avec option d’achat.
Faut-il s’inquiéter ?
Problème, la balance des transferts a rarement été équilibrée dans ces clubs acheteurs, faute de repreneurs pour les forts potentiels de Ligue 1, que les championnats étrangers s’arrachaient d’ordinaire chaque été à prix d’or. Ainsi, L’OM, déjà épinglé au début de l’été par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), gendarme financier des clubs professionnels français, n’est pas parvenu à faire partir ses joueurs les plus cotés (Caleta-car, Kamara...), faute d’offres suffisantes.
Les Girondins se retrouvent de leur côté toujours avec Josh Maja et Hwang Ui-jo dans l’effectif, deux joueurs à forte valeur marchande, comme Randal Kolo Muani à Nantes ou Romain Faivre à Brest. A Angers, on comptait sur le départ d’angelo Fulgini pour réduire la masse salariale de 10 M€... Mais l’offre de 15 M€ espérée par le président Saïd Chabane n’est jamais venue.