Le pass dans les centres commerciaux validé
Le tribunal administratif de Nice a validé l’arrêté du préfet imposant le pass dans six centres commerciaux azuréens depuis le 16 août. Au motif que l’accès aux produits de première nécessité est possible « dans un périmètre géographique raisonnable ».
Le pass sanitaire obligatoire dans les centres commerciaux azuréens présentant une surface commerciale « utile » supérieure à 20 000 m2 passait l’épreuve du tribunal administratif de Nice hier aprèsmidi. Des particuliers de tout le département avaient déposé un recours défendu, hier, par Me Fabien Grech. Et les arguments développés n’ont pas fait mouche. Le juge des référés, Christophe Tukov, a rejeté la requête au motif « de l’absence d’urgence particulière à statuer ». Il a considéré principalement « que les requérants n’établissaient pas qu’ils se trouvent dans l’impossibilité d’accéder à des produits de première nécessité dans un périmètre géographique raisonnable ». Ajoutant : « L’arrêté contesté ne préjudiciait pas de manière suffisamment grave et immédiate à leur situation. »
Vaccination ou test
Depuis l’arrêté qui est entré en vigueur le lundi 16 août, il faut, en effet, être vacciné, présenter un test négatif ou un certificat de rétablissement à la Covid-19 pour entrer à Carrefour TNL et Lingostière à Nice, à Carrefour Antibes, à Auchan à La Trinité, mais aussi à Cap 3000 à Saint-laurent-du-var et Géant Casino à Mandelieu. Un arrêté prorogé le 30 août par le préfet des Alpes-maritimes. C’est cet arrêté qui était contesté.
Malgré ses quelque 70 000 m2, Polygone Riviera à Cagnes-sur-mer échappe à l’exigence du pass sanitaire, considéré comme plusieurs « unités commerciales ». Nice-étoile, sur l’avenue Jean-médecin à Nice, passe aussi entre les gouttes, au motif qu’il affiche une surface inférieure à 20 000 m2 à quelques centaines de mètres carrés près.