Cinq supporters de Nice libres mais interdits de stade
Ils avaient pénétré le 22 août sur la pelouse de l’allianz Riviera au cours du match entre L’OGCN et L’OM. Certains sont poursuivis également pour vandalisme.
Cinq supporters niçois âgés de 21 et 29 ans seront jugés le 11 octobre devant le tribunal correctionnel de Nice. La justice leur reproche d’avoir troublé le déroulement d’une compétition ou d’avoir porté atteinte à la sécurité des personnes et des biens. Ils font partie de la centaine de personnes qui a quitté la tribune Sud à la 75e minute pour pénétrer sur la pelouse de l’allianz Riviera lors du match Niceom du 22 août. Certains sont également poursuivis pour s’être livré à du vandalisme, cassant des sièges du stade et des panneaux publicitaires. Ils ont demandé un délai pour préparer leur défense.
Deux déjà condamnés pour des actes de violence
Vêtus de tee-shirt noir, cheveux courts, ils ont poussé des oufs de soulagement quand le tribunal, hier après-midi, les a laissés libres sous contrôle judiciaire avec une interdiction de fréquenter toute enceinte sportive d’ici à la date du procès. Quelques minutes plus tôt, le procureur Marc Ruperd avait requis contre les prévenus un placement en détention e provisoire, à tout le moins pour les deux déjà condamnés par le passé pour des actes de violence. Les trois autres ne sont pas connus de la justice. «Ona craint pour la sécurité des joueurs et des spectateurs ce soir-là. Ils ont participé à ce climat d’insécurité important. Je vous demande de garantir tout risque de réitération des faits », a expliqué le magistrat du parquet.
« Otages de la pression politique et médiatique »
En défense, Mes Ollié, Bonfante-curtin, Bracco et Debruge-escobar ont plaidé, tour à tour, en faveur de la remise en liberté sous contrôle judiciaire de leurs clients. Tous ont un travail ou une formation en cours. Tous ont reconnu les faits. Ils sont prêts à assumer leurs responsabilités. Me Yolande Bonfante-curtin avait notamment regretté devant le président Christian Legay, l’ambiance autour de ces incidents : « Nous sommes otages de la pression politique et médiatique. Le parquet, en voulant donner l’exemple, ne dépassionne pas le débat. »