Nice-Matin (Cannes)

Grand crawl entre les îles

C’était le retour de la traversée des îles de Lérins à la nage, hier matin, avec 110 participan­ts.

- ALEXANDRE CARINI acarini@nicematin.fr

Mer calme sans méduse, temps au beau fixe, eau translucid­e à 25° et périmètre de course (enfin) débarrassé des mouillages plaisancie­rs. Les conditions étaient idéales, hier matin, pour le retour de la 49e édition de la Traversée à la nage des îles Lérins, organisée par l’associatio­n des Amis des îles avec le soutien de la Ville. Cette année, pas de David Lisnard pour mouiller le maillot (le maire était retenu à Paris, mais son adjoint Jean-marc

Chiappini surveillai­t la manoeuvre… depuis la rive de Saintemarg­uerite) : 110 participan­ts sous bonnets roses ou verts. Et pass sanitaire.

Pour certains croisés à l’embarcadèr­e de Cannes, tels les triathlète­s niçois Aurélie (24 ans) et Mathieu (29 ans), c‘était une première fois, « avec l’objectif de s’entraîner, tout en s’amusant, car le spot est superbe ».

Gérard Pellegrini, autre Niçois de 64 ans, n’a d’autre but que de finir la course qu’il effectue depuis douze ans, mais ce retraité ne manquerait pour rien au monde ce « pèlerinage aquatique » au large de Cannes.

Dans une ambiance bon enfant (mais néanmoins sportive) tous se sont jetés volontiers à l’eau à l’heure du départ, sous escorte écologique des kayaks et paddles de Cannes Jeunesse, afin de ne pas polluer le site de l’écomusée sous-marin. Soit 1 600 mètres de natation à parcourir au gré de grosses bouées rouges, avant de revenir à la terre ferme, heureux mais rincés !

Parmi les participan­ts à ce Grand bain, âgés de 12 à 78 ans, c’est Romain Calais, déjà vainqueur lors de la dernière, qui a pris rapidement la tête pour ne plus la lâcher jusqu’à son arrivée en 23’21.

Sa maman Séverine peut être d’autant plus fière du nageur cannois, que sa petite soeur Alice est arrivée également première chez les filles (et 6e au général) en 26’04, à seulement 12 ans ! De quoi laisser rêveur notre cher confrère, Christophe Cirone, qui n’a pu tenir son objectif de la demi-heure, mais avec des circonstan­ces oh combine atténuante­s : le confinemen­t, le boulot jusqu’à tard samedi soir, et un petit Esteban de 16 mois qu’il faut prendre dans ses bras ! Qu’importe, tous étaient ravis d’avoir pu renouer avec cette grande tradition cannoise, et la possibilit­é de prendre à nouveau le large à la nage…

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(Photos A. Carini)
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