Primaire écologiste : une coexistence pacifique
Les cinq candidats en lice pour représenter le parti Vert à la présidentielle 2022 ont soigneusement évité la confrontation, hier pour leur premier débat public.
ier, le premier débat
les candidats écologistes s’est tenu, diffusé sur France info et France Inter. Au menu, des divergences sur le degré de radicalité à porter au pouvoir, mais, au final, pas vraiment de confrontations. « Il faut arrêter les chipatouillages » (sic), a dit le maire de Grenoble Eric Piolle, estimant que les cinq candidatures, que les internautes inscrits pourront départager au premier tour entre le 16 et le 19 septembre, étaient proches sur le fond. « Notre différence c’est la façon dont nous voulons conduire le projet ».
Governatori : « Mon écologie au centre peut rassembler »
« Nous sommes des écologistes responsables », a déclaré l’eurodéputé Yannick Jadot, balayant le spectre des conflits qui ont, par le passé, parasité les débats chez les Verts. « Nous pouvons avoir des approches différentes. Mais je ne participerai pas à une primaire où les guerres picrocholines prendraient le dessus ».
Seul l’entrepreneur niçois Jean-marc Governatori a apporté un bémol à cette coexistence pacifique : « Sandrine Rousseau représente la gauche de la gauche. Si elle gagne et que je la soutiens, ça lui porte préjudice » et inversement. Il a estimé que son écologie « au centre » pouvait « rassembler les écologistes de gauche et de droite ». Presque aucune adresse directe n’a eu lieu entre les cinq protagonistes, qui débattront de nouveau mercredi et vendredi. La députée Delphine Batho a plaidé pour la décroissance contre « l’accompagnement ou rectification de la croissance » prôné selon elle par d’autres candidats et partis, « une voie sans issue qui ne donnera pas aux écologistes une dynamique capable de gagner ».
L’ancienne porte-parole des Verts Sandrine Rousseau a pour sa part affirmé la « radicalité » de son projet et de son profil : « Choisir une écologie radicale c’est avoir la maîtrise de son destin. Il ne faut pas avoir peur de la radicalité, qui vient du mot racine. » Selon elle, «sionnechange pas la structure du pouvoir et de nos sociétés, on ne changera pas notre manière de consommer et de produire ».
Eric Piolle a aussi revendiqué une approche offensive : « Nous allons attaquer les situations de rente, nous avons besoin de l’argent qui est entre les mains de quelques-uns pour financer » la transition écologique.
Yannick Jadot a mentionné cette « écologie de combat » mais a insisté sur la nécessité stratégique d’une « écologie des solutions », dont le modèle est à trouver dans les entreprises vertes et les associations.
Macron appelé à officialiser la création de la Maison du dessin de presse
La veuve du caricaturiste Georges Wolinski et six dessinateurs de presse, dont des rescapés de l’attentat contre Charlie Hebdo (Coco, Riss, Juin, Kak, Xavier Gorce et Patrick Chapatte), ont interpellé hier le président Emmanuel Macron. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, les signataires rappellent le souhait formulé en par le chef de l’état «decréeren France la Maison du dessin de presse et du dessin satirique, idée lancée par Georges Wolinski au début des années », et ce « pour défendre cet art de l’esprit critique ».
Totalenergies signe un contrat à mds de dollars avec l’irak
Le gouvernement irakien et le Français Totalenergies ont signé hier à Bagdad un méga-contrat destiné à générer milliards de dollars (près de milliards d’euros) d’investissement dans la production pétrolière, gazière et solaire du pays, confronté à une crise énergétique aiguë.