Nice-Matin (Cannes)

Cruel pour Mouans-sartoux

- S.G.

Dominer n’est pas gagner ». Du ballon ovale (par exemple) aux petites sphères d’acier propulsées entre quinze et vingt mètres, il n’y avait qu’un pas et c’est hélas aux dépens de Rocco Ursica, Pierre Yvroud et Patrice Conti que le « bon vieil adage », si l’on ose s’exprimer ainsi, a trouvé sa pleine illustrati­on, samedi dernier, en milieu d’après-midi à Cabestany (Pyrénées-orientales).

Seuls rescapés maralpins au stade des seizièmes de finale compte tenu de l’éliminatio­n des autres formations chères au bon président Martello (Oliva, Djegherif et Loïc Happe d’un côté, Bollaro, Jérémy Happe et Djaghrif de l’autre), les protégés d’annemarie Cadot ont marqué, tenez-vous bien, à six reprises !

Le rideau tombe

Oui mais voilà, les temps forts n’ont pas été concrétisé­s comme ils auraient dû l’être et, inversemen­t, les Varois, eux, se sont montrés incomparab­lement plus réalistes. Une mène de trois points pour commencer (3-0), une de quatre pour recoller au score (8-3, puis 8-7), une autre du même acabit pour conclure ce derby azuréen au suspense pour le moins haletant.

Hé oui, la triplette de Mouans-sartoux menait encore 10 à 7 dans le « moneytime » lorsque leurs rivaux dracénois, sous le regard attentif de Bruno Golé dit « La Gaule », sortirent le grand jeu. Celui-là même qui avait fait d’eux des champions de France, en 2017 et 2018, sous la bannière hyéroise. Tout de même, les valeureux vaincus pourront toujours se prévaloir de leur avoir fait sentir le vent du boulet. Pour mémoire et pour les inconditio­nnels des statistiqu­es, l’évolution du score : 3-0 ; 3-3 ; 3-4 ; 3-7 ; 3-8 ; 7-8 ; 79 : 7-10 : 11-10. Le rideau est donc tombé pour de bon sur la saison estivale, celle des rendez-vous d’envergure hexagonale. Et, dans l’ensemble, le CD 06 piloté par Bernard Consonnove n’a vraiment pas à rougir des résultats obtenus de Bergerac à Cabestany en passant par Palavas-les-flots et Lanester.

PHILIPPE ALARY

Après deux annulation­s les années précédente­s, le er Urban Trail du Cannet a enfin pu se tenir hier. La manifestat­ion, sous-titrée « Sur les pas de

Bonnard », puisque prenant son départ à proximité du musée consacré à l’artiste, proposait deux distances de  et  km. Sur la grande, alors que Nicolas Dalmasso menait la course, suivi de près par Stéphane Giordaneng­o et Frédéric Galery, une absence de balise au e kilomètre a entraîné un regroupeme­nt des  premiers hommes. Après une valse-hésitation d’environ une minute, le groupe parvenait à retrouver son chemin. Au final, Dalmasso s’est imposé devant Galery et Giordaneng­o. La femme en forme du moment, la jeune Camille Corniglion, s’est, elle, adjugé une belle victoire en précédent les expériment­ées Alice Ward et Ingrid Lopergolo. Le petit parcours a quant à lui vu Baptiste Jacquemard et Lucie Beaucourt l’emporter, suivis respective­ment par Toni Masotti et Baptiste Wimez, et Joanna Kaminski et Marie Olivier.

Classement­s : ✔ 10 km messieurs : 1. Dalmasso en 38’56’’, 2. Galery en 39’04’’, 3. Giordaneng­o en 39’11’’, 4. Bodin en 39’17’’, 5. Lamandin en 41’12’’. ✔ 10 km dames : 1.Corniglion en 41’48’’, 2. Ward en 44’19’’, 3. Lopergolo en 46’19’’,4. Le Guyader en 49’32’’,

5. Guiochet en 50’45’’. ✔ 5 km messieurs : 1. Jacquemard en 32’04’’, 2. Masotti en 32’20’’, 3. Wimez en 32’53’’. ✔ 5 km dames :

1. Beaucourt en 32’55’’, 2. Kaminski en 35’52’’, 3. Olivier en 36’32’’.

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(Photo P.A.) La triplette azuréenne a manqué de réalisme à Cabestany.

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