Regain d’activité au Palais des congrès
Depuis hier, ce sont les professionnels du secteur médical qui s’y rencontrent. Quinze autres grandes dates sont certaines ouvertes au public, sont prévues d’ici la fin de l’année.
Ici, on est optimiste ! Les portes du Palais des congrès d’antibes Juan-les-pins sont longtemps restées fermées en raison de la pandémie de Covid-19 mais son directeur Jean-pierre Derail assure avoir mis « les bouchées doubles » pour relancer l’activité.
Prêts pour la reprise ?
Oui ! Après une longue période d’arrêt forcé, le planning est bien rempli jusqu’à décembre entre les congrès qui étaient déjà prévus et ceux de qui ont été reportés. Et puis, nous avons profité de ce temps mort pour rénover les locaux : l’éclairage, la scène de l’amphithéâtre, la peinture ou la moquette... c’est comme neuf pour le retour de nos clients !
Au menu de cet automne ?
On ne rattrapera pas une année complète mais on compte vraiment sur cette saison qui s’annonce bonne. Tous les événements nationaux ou régionaux sont maintenus, notamment dans les domaines des sciences et de la santé qui sont nos deux thématiques phares. Néanmoins nous avons perdu trois grands rendez-vous internationaux à cause des difficultés de déplacement dues à la pandémie : la conférence internationale Plathinium, la Conférence internationale NPC (reportées en ) et le Congrès international EURADH, qui se tiendra en digital.
Des congrès en digital ?
Il faut s’adapter ! Quand c’est nécessaire, nous pouvons transformer l’amphithéâtre en studio de diffusion pour certaines conventions, en condition du direct.
À combien estimez-vous les pertes dues à la crise sanitaire ?
En , on a perdu % du chiffre d’affaires. Pour , on sait qu’on sera à - %... Ce qui est dommage car nous avions atteint un niveau record en , avec milliards d’euros de chiffre d’affaires grâce à la location des salles, les prestations techniques et la restauration. Il faudra probablement attendre pour retrouver une activité semblable à celle-ci.
Comment voyez-vous l’avenir des congrès ?
J’ai bon espoir. Après la crise sanitaire, le besoin de rencontre physique sera énorme. urtout dans le milieu professionnel : il est primordial pour nos clients d’échanger, de partager des moments avec leurs partenaires, leurs fournisseurs... ça ouvre des opportunités.
Des nouveaux projets en coulisses ?
On a envie d’améliorer l’expérience des congressistes en mettant l’accent sur le Jazz à
Juan. Renforcer cette identité. Par exemple avec un musicien à l’accueil... C’est en réflexion !